FRENCH Déroute électorale méritée pour Obama

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Déroute électorale méritée pour Obama

source: http://www.rivarol.com/Editorial.html

C’est une véritable débâcle. Alors que les Américains renouvelaient le 2 novembre les 435 sièges de la Chambre des représentants, 37 de leurs cent sénateurs et 37 de leurs 50 gouverneurs, la défaite annoncée du parti démocrate est beaucoup plus cuisante qu’annoncée. Le parti de l’ne perd la Chambre des représentant; les républicains ravissent plus d’une soixantaine de sièges, décrochant de ce fait la majorité. Même si à l’heure où nous bouclons tous les résultats ne sont pas encore connus, la victoire du parti de l’Eléphant serait plus nette encore que lors de la «révolution conservatrice» de 1994, lorsque les républicains avaient enlevé 54 sièges aux démocrates de Bill Clinton.

Cette forte poussée devrait se traduire par une réduction de la marge de manœuvre d’Obama et une probable situation de blocage législatif, deux ans après son arrivée à la Maison-Blanche. Selon toute vraisemblance il faut s’attendre à un durcissement du combat politique sur les questions de la baisse des impôts, de la lutte contre les prétendus changements climatiques ou encore de l’immigration. Le républicain John Boehner, qui devrait être le nouveau président de la Chambre des représentants, a estimé lors de la soirée électorale que les électeurs ont appelé Obama à «changer de cap». «Nous espérons que le président Obama va désormais respecter la volonté du peuple,(…) et s’engager à faire les changements que (les Américains) demandent».

Par ailleurs, même si le Sénat devrait rester de justesse majoritairement démocrate, six sièges de sénateur ont déjà basculé dans le camp républicain (il en faudrait onze pour que la majorité soit inversée dans cette assemblée), dont celui, très symbolique, de l’Illinois, ancien fief de Barack Obama. Les autres victoires ont été acquises par Dan Coats dans l’Indiana, John Boozman dans l’Arkansas, John Hoeven dans le Dakota du Nord, Ron Johnson dans le Wisconsin et Pat Toomey en Pennsylvanie. Dans le Kentucky, le républicain Rand Paul, un des favoris du mouvement très droitier du Tea Party dont nous a souvent parlé l’ami Jim Reeves, a également été élu. Cet Etat était déjà détenu par le Parti républicain. Jim Bunning, le sénateur sortant, avait choisi de ne pas se représenter. Rappelons que Rand Paul n’est autre que le fils du représentant républicain du Texas Ron Paul, ancien candidat à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2008 sous l’étiquette libertarienne et dont la plupart des prises de position sont très radicales et fort sensées. En Floride, c’est aussi une étoile montante du Tea Party, l’hispanique Marco Rubio, qui permet au parti républicain de conserver le siège, à l’issue d’une triangulaire. En Arizona, l’adversaire malheureux de Barack Obama lors de la présidentielle de 2008, le républicain John McCain, a obtenu avec aisance un cinquième mandat de sénateur. La Virginie occidentale garde un élu démocrate, avec l’élection de Joe Manchin, gouverneur sortant très populaire, mais, et la précision est d’importance, cette élue a fait campagne contre la réforme de la santé conduite par Barack Obama. Ce n’est donc pas là une victoire pour le président des Etats-Unis qui pourrait cependant se consoler avec des succès démocrates dans l’Etat de Washington et en Californie d’après les sondages de sortie d’urnes.

Enfin, au moins dix des 37 postes de gouverneurs à pourvoir ont été conquis sur le camp démocrate par les républicains. C’est le cas dans le Wisconsin, en Pennsylvanie, dans le Tennessee, le Wyoming, l’Iowa, l’Oklahoma, l’Ohio, le Kansas, le Nouveau Mexique et le Michigan. Le Parti de l’Eléphant conserve dans sa gibecière deux États-clé en vue de la présidentielle de novembre 2012, le Texas et surtout la Floride. Jan Brewer, le gouverneur sortant de l’Arizona à l’origine d’une loi fort restrictive sur l’immigration, a également été réélu, ce qui est tout un symbole!

C’est dire qu’Obama, bien que divinisé par les media et toute une Intelligentsia acquise au métissage et à la destruction systématique des identités charnelles et spirituelles des peuples occidentaux (il fallait voir la mine déconfite des commentateurs matutinaux le 3 novembre et entendre leurs jérémiades !) aura le plus grand mal à être reconduit dans ses fonctions dans deux ans tellement il a montré son incompétence et sa nocivité. Sauf peut-être s’il engage d’ici là le pays dans une guerre contre l’Iran en jouant sur la corde du patriotisme. Alors qu’en réalité il n’y a pas plus antinational et mondialiste que ce mulâtre, sectateur du nouvel ordre mondial et du nouvel ordre moral. Lesquels reposent sur la glorification de toutes les inversions et ne se maintiennent que par le mensonge et la manipulation des masses. […]