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Les Américains ont commis deux erreurs grossières en Irak. Première erreur : y aller – en 2003. Deuxième erreur : s’en aller – en 2011.
Ignorant tout du pays et de la région où ils s’aventuraient, ils y sont allés quand même avec l’insouciance et la présomption d’un promeneur qui croit qu’il suffit de donner un coup de botte dans la fourmilière pour tout remettre en ordre. En fait de fourmilière, il s’agissait plutôt d’un guêpier ou d’un nid de frelons.
Quand ils ont compris avec l’expérience où ils avaient mis les pieds et où cela risquait de les mener, ils ont prestement plié bagage, abandonnant un Irak meurtri, déchiré et divisé à la pire des dictatures, une dictature sournoise, impuissante et corrompue. Ils ont laissé les lieux dans un état bien pire que celui où ils les avaient trouvés.
Face à l’offensive éclair des djihadistes devant qui s’effondre le semblant de police et le fantôme d’armée de Nouri al-Maliki, le président Obama n’a aujourd’hui le choix qu’entre de mauvaises solutions.
Renvoyer les boys, tout juste rapatriés, finir le travail inachevé. Mais avec quels effectifs, pour combien de temps et avec quel espoir de résultats ? En tout état de cause, il est clair que l’opinion américaine n’est pas disposée à accepter un effort que le peuple irakien rejetterait.
Éviter de se risquer sur le terrain et confier la sale besogne à l’aviation et aux drones nord-américains ? Ce serait donner un aliment à la haine des États-Unis qui finira bien par être la chose du monde la mieux partagée du Proche à l’Extrême en passant par le Moyen-Orient.
Entraîner, rééquiper, réarmer les troupes démoralisées du régime ? Autant livrer directement armes et munitions à la rébellion.
Laisser l’Iran intervenir ouvertement aux côtés des chiites irakiens ? Ce serait étendre le feu qui déjà fait rage à toute la région, au prix d’un spectaculaire renversement d’alliances et au détriment d’Israël et des monarchies du Golfe. Théoriquement jouable, politiquement impossible.
Ne rien faire, au risque de voir les Barbares défiler dans Bagdad comme il y a quarante ans les Khmers rouges dans les rues de Phnom Penh ? Le tempérament du président Obama et la conjoncture plaident plutôt en ce sens. Mais ce serait à la fois un désastre humain et un coup fatal porté au prestige et à la crédibilité d’un pays qui aurait renoncé à être l’hyperpuissance qu’il prétendit être après la dislocation du bloc soviétique.
America is back, l’Amérique est de retour… C’était le slogan de Ronald Reagan au lendemain du déplorable mandat du sympathique Jimmy Carter. Dans l’esprit de l’ancien interprète de tant de westerns du second rayon, cela ne signifiait pas America is back home, l’Amérique est de retour à la maison.
Une scie à la mode, il y a des années, en France, me revient en mémoire : « Ah il fallait pas, il fallait pas qu’il aille, Ah il fallait pas, il fallait pas y aller ! »
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Malgré six attaques en ligne sur mon caractère en neuf mois (la première page de Google en anglais en compter trois!) je suis en train de faire comme Faurisson et Dieudonné et de faire des alliances utiles.
Avec mon ami pewrsoinnel de longe date James Rawls, noir et ancien président d’un Club de Rotary, qui lui aussi en a marre des Juifs. Bientôt davantage sur lui et le projet!
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