Yvan BENEDETTI : “Il devient urgent de sonner l’heure de la révolte”
RIVAROL : Dernièrement vous avez été jugé suite à l’interdiction de l’Œuvre fran- çaise, mouvement fondé par Pierre Sidos et que vous présidiez ?
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvan_Benedetti
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Yvan BENEDETTI : Que je préside, oui ! Ce procès pour reconstitution et maintien de ligue dissoute s’est tenu le 4 juin, cinq ans après sa dissolution le 23 juillet 2013 et 50 ans après sa création le 6 février 1968.
J’y ai dénoncé, l’insigne de l’Œuvre française à la boutonnière, les responsables de cette forfaiture.
Du donneur d’ordre, Ronald Lauder, patron du Congrès Juif Mondial quand il était venu recevoir la Légion d’Honneur des mains de François Hollande, aux exécutants dont le plus zélé fut Manuel Valls qui revendiqua l’interdiction lors d’un discours à l’Universi té d’été du Parti Socialiste à La Rochelle en dénonçant, bel hommage du vice à la vertu, « la matrice de l’extrême droite depuis 30 ans » ; en passant par les complices comme Jean-Marc Sauvé, patron du Conseil d’Etat, où le recours que nous avions formé a été rejeté alors qu’il y a quinze ans il avait instruit le dossier d’interdiction du Soleil, journal de l’Œuvre française !
J’ai réaffirmé devant le Tribunal que l’Œuvre française était l’incarna tion politique et militante de la Nation et que, comme la France, elle était irrévocable.
Que l’Œuvre française existe et existera encore que l’on ne parlera plus ni de Valls, ni de Hollande !
Valls, El-Homri et Hollande
Que nous ferons tout pour tuer politiquement Valls ! Et enfin que l’Œuvre française continue aussi sû rement que la France renaîtra. Cela ne dépend ni d’un tribunal, ni d’un jugement !
Le procureur, en bon petit zélateur du sys tème et après avoir procédé au rappel des “années les plus sombres de notre histoire”, avait demandé six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende, le tout assorti d’une mise à l’épreuve.
Le Tribunal n’a pas suivi le réquisitoire et m’a condamné à 80 jours amende de 50 euros, ce qui fait au total 4 000 euros.
A la barre, j’avais déclaré que je ne paierais pas un franc d’une condamnation que je considère comme inique, nulle et non avenue. Le principe des jours-amende fait que, si à l’issue des 80 jours, je n’ai pas payé les 4000 euros, je passe automatiquement par la case prison sans aménagement de peine.
N’ayant qu’une parole, et pour éviter la prison, j’ai donc fait appel, ce qui suspend la condamnation.
Il y aura donc un nouveau procès, à Lyon, en attendant que la cour européenne statue sur notre demande.
R. : N’est-ce pas aussi cette année l’anniversaire de l’attaque par le Betar du Cortège de Jeanne d’Arc ?
Y. B.: En effet, il y a 30 ans, Place Saint-Augustin à Paris, un commando de l’Organisation Juive de Combat (OJC), commandé par Moshe Cohen, jeune lieutenant dans l’armée israélienne, attaque à coups de barres de fer des militants de l’Œuvre française qui participent au défilé traditionnel en l’honneur de Jeanne d’Arc.
Ils font une quinzaine de blessés, dont deux très grièvement atteints. Quatre des personnes agressées seront hospitalisées. Un septuagénaire restera plusieurs semaines dans le coma.
Moi-même je fus atteint d’un coup à la tête qui me valut une quinzaine de points de sutures et une belle balafre avant d’arriver à arracher une barre de fer des mains d’un de mes agresseurs, ce qui me permit de les tenir à distance.
Dix membres de l’OJC sont interpellés par la police. Le soir même, Jean-Pierre Pierre-Bloch, alors conseillé municipal de Jacques Chirac à la Mairie de Paris, chargé de la sécurité, intervient en leur faveur auprès de la police judiciaire. Des poursuites sont engagées contre quelques agresseurs. Certaines sont abandonnées avec la mention suivante du juge d’instruction : « Instruction inopportune ». D’autres agresseurs sont jugés, non sans que des pressions venues du plus haut niveau politique se soient exercées sur le Parquet. Au total, seuls trois agresseurs seront jugés ; ils seront condamnés à deux ans de prison avec sursis et au paiement de 250 000 francs correspondant au remboursement des frais de santé et des sommes allouées aux victimes par le Fonds de Garantie contre les actes de terrorisme.
Les agresseurs se soustrairont à la justice en s’enfuyant en Israël. Parmi les trois, une figure bien connue, en la personne d’Habib Meyer, député israélien à l’Assemblée nationale qui est revenu en France sans jamais s’être acquitté de sa dette envers la société française !
R. : La victoire de l’équipe de balle au pied qui était censée représenter la France n’est-elle pas la victoire de SOS Racisme ?
Y. B. : Avec cette victoire, le système a vou lu nous refaire le coup du triomphe « black, blanc, beur » de 1998 et réitéré l’opération « Je suis Charlie » de sidération collective afin de nous vendre les bienfaits de la société multiraciale.
Mais cette tentative n’a selon moi pas aussi bien fonctionné qu’il y a vingt ans. Tout d’abord, parce que la propagande forcée autour de cette équipe transgénique de balle au pied prouve l’inverse de ce qu’elle est censée démontrer. Si les bienfaits de la société multiethnique s’imposaient d’eux-mêmes, nul besoin alors d’en faire la publicité.
Mais surtout les “expressions” de joies diverses et variées qui ont salué cette victoire, allant du viol aux émeutes en passant par les pillages, ont prouvé qu’une hirondelle ne faisait pas le printemps, que les sociétés multiculturelles sont des sociétés multi-conflictuelles et qu’elles ne sont pas viables. Rien dans ces célébrations n’avait un caractère national, tout était tribal : celle de l’équipe et de son encadrement qui éructaient à répétition sur le perron de l’Elysée, à la suite de Pogba, redevenu racaille, le slogan « on a tout cassé ! » ; celle des supporters qui ont pris le mot d’ordre à la lettre et se sont mis en effet à tout casser !
Et celle d’un Macron adolescent, hystérique et halluciné, qui gesticulait pendant le match ! Loin de célébrer les vertus républicaines, ces festivités ont viré aux bacchanales réduisant les couleurs nationales au rang de simple colifichet que l’on dépose à la décharge les lendemains de fête avec, au même rayon des babioles, « la Marseillaise » si peu chantée et toujours hurlée ou braillée parce que c’est le seul chant qu’il reste au répertoire de ce conglomérat sociétal.
C’est la marque que le peuple a été coupé de ses traditions et n’a plus dans son répertoire de fête et de commémoration ni danses ni chants collectifs. Nous sommes arrivés au stade ultime, au-delà de la dénationalisation, du démembrement de la société.
L’écho venu de l’étranger nous expliquait par la voix de l’ancien président américain Obama que ce n’était pas les Gaulois qui avaient gagné la coupe du monde, et par celle du président du Venezuela, Maduro, et d’un présentateur vedette de la télévision américaine que c’était plutôt le continent africain.
Cette victoire n’a pas été la victoire d’une société multiculturelle mais bien plutôt l’expression d’un vide, d’un rien, d’une allumette calcinée !
R. : Mais ne pensez-vous pas que cette célébration bruyante signe la mort de l’Homme blanc ?
Y. B. : L’attitude de l’adversaire croate, de son peuple et de ses dirigeants qui ont communié avec joie et beaucoup de ferveur, constituait l’exact négatif photographique de ce qui s’est passé en France. Je pense que cela a marqué les esprits chez nous! Nous sommes dans ces moments, nombreux dans notre histoire, où le train national devenu fou déraille et où la société est atteinte de délire collectif. Ce fut le cas pendant la Guerre de Cent Ans avec le funeste traité de Troyes qui livrait la France à l’étranger ou après la Révolution bourgeoise de 1789 et la politique de la Terreur de 1793.
N’oublions pas que le Roi d’Angleterre, avec le soutien d’une partie de l’Eglise et de l’Université, fit le 1er décembre 1420 une entrée triomphale sous les acclamations à Paris ; et que le 21 janvier 1793 le Roi Louis XVI fut exécuté au son du canon dans un rituel très sanguinaire au bas des Champs-Elysées sans que le peuple n’exprimât la moindre opposition.
Loin de moi l’idée de comparer de tels événements mais il convient de prendre du recul. La populace est manipulable ! D’autant plus manipulable qu’elle est totalement conditionnée et hypnotisée par les charmeurs de serpents médiatiques. C’est pour cela que nous ne sommes pas démocrates.
Et les évidences restent des évidences : une vache née dans une écurie n’a jamais été un cheval et un enfant né dans un avion n’est pas non plus un aviateur… Être français est un peu plus profond et complexe qu’une simple appartenance à une équipe de balle au pied. Et tous les migrants qui envahissent le territoire national ne sont pas des footballeurs. L’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe ! Ce n’est pas une compétition commerciale qui va changer cette vérité !
D’autant plus que nous sommes au moment du réveil des identités, l’Italie ouvrant le chemin, à la suite de la résistance des pays d’Europe de l’Est. Les faits sont têtus et plus forts que la bêtise de notre peuple !
R. : Quelles leçons tirez-vous de la première année du mandat d’Emanuel Macron à l’Elysée ?
Y. B. :Peu à peu on découvre Macron qu’on ne connaissait pas. Je parle psychologie et caractère. Politiquement nous l’avions débusqué dès 2012 et l’élection de François Hollande. Nous rappelions à l’époque que, tout frais sorti de la Banque Rothschild, il avait remplacé au poste de secrétaire adjoint à la présidence de leur République chargé de la politique économique, François Pérol, nommé en 2007 par Sarkozy, lui aussi gérant associé de la grande banque juive.
De droite, comme de gauche, la politique économique des gouvernements de la Ve reste sous la même influence, pour ne pas dire le même diktat.
Elu à l’Elysée grâce à un coup de force de l’oligarchie mondialisée d’expression française et un formidable holdup électoral, même si la Le Pen, par sa médiocrité, lui a grandement facilité la tâche, il a une mentalité de braqueur de banque et de perceur de coffre-fort dont le pouvoir comme volonté de puissance constituerait le butin…
Il est dans la toute-puissance de celui pour qui rien, ni la conquête du cœur de son professeur en âge d’être sa mère, ni l’élection présidentielle pour laquelle il n’avait aucune expérience, ne serait impossible.
L’homme ressemble à une formidable machine, sorte de clone technocratique, mû par une intelligence artificielle dont il se pique tant, et se pense le monarque absolu d’une France transhumaniste.
Il n’est pas issu du petit peuple en ballottage mais il en a toute l’impudence, vous savez celle « du peuple sûr de lui-même et dominateur ». La mère Macronelle qui se charge, paraît-il, de la culture générale de son poulain devrait lui faire lire le Serment sur l’Ambition de Bossuet. Macron est un singe savant, coiffé d’une couronne démocratique, étranger à l’esprit français.
R. : Avec le changement de nom du Front National en Rassemblement national, comment analysez-vous la situation politique en France ?
Y. B. : Applaudissant sans réserve et sans nuance la victoire de l’équipe transgénique, aux abonnés absents lors du vote à l’Assemblée nationale sur le retrait du mot “Race” dans la Constitution, la Le Pen ne sert plus à rien politiquement. Sa politique de dédiabolisation a totalement échoué.
Avec son conjoint quart-juif, Louis Aliot
A mon sens, il y a plus grave pour elle que les problèmes financiers ou l’hémorragie militante : le lien qu’elle avait tissé avec les Français non reniés a été irrémédiablement coupé depuis la dernière présidentielle.
On s’oriente de plus en plus vers un face-à-face entre nationalistes et européistes, cheval de Troie du mondialisme. Macron l’a bien compris, lui qui n’a de cesse de dénoncer « la lèpre nationaliste » et a proposé lors de son discours à Davos en janvier dernier un « contrat mondial » face aux nationalismes.
Partout en Europe, la défense des identités se renforcent : Brexit en Angleterre, éruption de la Ligue de Salvini en Italie, victoire des conservateurs en Autriche, renforcement des politiques anti-migratoires en Europe de l’Est menées par Orban en Hongrie !
La Le Pen a fait son temps et n’est plus le rempart nécessaire pour contenir ce mouvement général. Le système qui l’avait soutenue et promue, l’a lâchée et prépare le retour de sa nièce. A l’intérieur comme à l’extérieur du Rassemblement National, nombreux sont ceux qui lui savonnent la planche.
Le judaïsme politique veut phagocyter ce mouvement général de résistance nationale. A Bruxelles Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump, est à la manœuvre avec la création d’un mouvement de coordination des luttes.
En France, Marion Maréchal est leur poulain. S’appuyant sur l’islamophobie et la prétendue lutte contre le racisme anti-blanc, une vaste offensive menée par la droite sioniste a été lancée. On nous ressort les grosses ficelles comme celle qui ferait d’Israël le meilleur défenseur des chrétiens au Moyen-Orient.
Sauf qu’à la création de l’entité sioniste en 1948, les chrétiens représentaient plus de 10 % de la population en Palestine, ils sont aujourd’hui à peine 2 %. A Bethléem, ville de la naissance de Jésus, ils étaient 90 %, 10 % aujourd’hui. Le terrorisme takfiriste qui menace les chrétiens en Syrie et en Irak est une création des services secrets is- raélo-américains. Les dernières lois adoptées par le parlement israélien font de la Palestine une terre exclusivement juive. La sainteté de Jérusalem est niée. Vous, comme moi à RI- VAROL, nous sommes interdits d’aller prier au Saint Sépulcre !
Israël n’est pas non plus le bastion occidental au Moyen-Orient luttant contre les invasions migratoires musulmanes comme le suggérait l’écœurant communiqué de la Le Pen publié après le massacre des Palestiniens lors de la Grande marche du retour, le jour anniversaire des 70 ans de la création de l’Entité sioniste.
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Les Palestiniens montent pacifiquement à l’assaut de la frontière sud d’Israël car ils veulent récupérer la terre qui leur a été volée ! Alors qu’en Europe, chez nous, nous sommes confrontés aux assauts de migrants qui veulent nous voler NOTRE terre ! Il y a tout de même une nuance et elle n’est pas petite ! Sur la question du conflit israélo-palestinien, on ne peut rester neutre ! Et ce n’est pas qu’une affaire de justice.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le judaïsme politique qui est le moteur idéologique du mondialisme, tente de substituer au christianisme une religion noachique issue du messianisme juif.
Avec la Shoah, le peuple juif aurait été assassiné ; il serait ressuscité dans la création d’Israël, avec depuis 1967 et l’annexion de la ville, Jérusalem comme capitale du monde.
Ce qui fait de l’entité sioniste l’ennemi de toutes les nations historiques…
A échelle humaine, tout semble irrémédiablement perdu. Nous ne rencontrons devant nous que vide, vacuité et nihilisme. Tout tombe, tout implose sous les coups de la subversion ; nous sombrons aspirés dans un gouffre sans fond. Plus qu’un Grand Remplacement, vocabulaire qui relève de la littérature et inventé par un écrivaillon aux mœurs douteuses, en tant que blanc, Français, nous sommes victimes d’une tentative de génocide ethnique.
Mais l’histoire et les écritures nous enseignent que le pire n’est jamais certain. Il convient donc de mobiliser les énergies nationales et, avec l’aide de la Providence, nous savons que tout est possible. Encore faut-il une épée dans laquelle elle puisse s’incarner. Cette épée, c’est celle du nationalisme. Tout peut aller très vite ! Il faut pour cela une forte volonté politique. Nous l’avons ! Il devient urgent de sonner l’heure de la Révolte !
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Propos recueillis par Jérôme BOURBON. D.R. N°3341 — DU 1er AOÛT AU 4 SEPTEMBRE 2018
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