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http://libertadpedrovarela.over-blog.com/article-secuestro-en-la-libreria-eu
ropa-hoy-65270911.html
Le révisionniste espagnol Pedro Varela, propriétaire de la librairie Libreria Europa, emprisonné depuis le 12 décembre pour 15 mois pour diffusion de livres qui ne plaisent pas, vient de subir une nouvelle épreuve: hier matin 18 janvier il a été transféré par la police à sa librairie de Barcelone pour y assister à la mise sous séquestre des exemplaires de “Mein Kampf” dont il ne restait que 12 exemplaires. L’ordre venait du Land de Bavière qui possède jusqu’en 2015 tous les droits d’édition et de distribution de ce livre.
La police en a profité pour saisir tous les ordinateurs qui contenaient, entre autres, des fichiers et des livres prêts à l’impression.
La perquisition a duré une heure et demie puis Pedro Varela a été reconduit à sa cellule.
On imagine le désarroi des collaborteurs de la librairie…
Pour écrire à Pedro Varela:
Monsieur Pedro Varela
Celda n° 216 MRO
Centro Penitenciario Brians-I
Apartado de Correos 1000
E-08760 MARTORELL (BCN)
(Espagne)
* * *
En attendant de rencontrer à nouveau le JAP (juge d’application des peines) le 18 janvier, le révisionniste français Vincent Reynouard, emprisonné depuis le 9 juillet pour avoir diffusé une brochure de 16 pages qui ne plaisait pas aux adversaires du révisionnisme, a envoyé une lettre à ce juge dans laquelle il lui signale que son emprisonnement au titre de la loi Gayssot est illégal puisque l’ancien Garde des Sceaux, Robert Badinter, a reconnu formellement que cette loi Gayssot était anticonstitutionnelle (voy.
n/message du 17/10/2010 intitulé “Pour Badinter la loi Gayssot est inconstitutionnelle”). Quel en sera le résultat?…
En attendant, Vincent écrit le 12 janvier:
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Hier, à 10h 30, deux inspecteurs sont venus me chercher à la prison et m’ont placé en garde-à-vue dans les locauix de la gendarmerie de Valenciennes. Ils m’ont interrogé dans le cadre d’une enquête préliminaire menée suite à l’envoi, en 2009, dans “120 lycées de France”, d’un DVD révisionniste. Dans un premier temps, ils ont tenté d’établir le dialogue en me posant des questions d’ordre familial: combien de frères et soeurs, où habite ma soeur, ai-je encore des contacts avec elle? J’ai rapidement mis fin à cela
en déclarant que j’étais connu et qu’il était inutile de m’interroger là-dessus.
“Vous voulez qu’on vous interroge directement sur les faits qui motivent l’enquête?” m’ont-ils alors demandé. J’ai répondu positivement mais dès la première question j’ai clairement déclaré: “Je ne collabore pas avec la Justice dans sa répression contre le révisionnisme”. [Lors de tout interrogatoire le Pr Faurisson a toujours répondu: “Je refuse de collaborer avec la police et la justice de mon pays dans la répression du révisionnisme historique”.]
Voyant que je ne parlerais pas, les deux inspecteurs ont pris leur pause de midi pendant que j’étais placé dans une “pièce de sûreté”: une petite pièce lugubre, avec des murs en béton, une paillasse (3 couvertures) et des toilettes à la turque. J’ai refusé la nourriture et la boisson qu’on me proposait, préférant m’allonger et dormir.
Vers 14h l’audition reprit. Ils me présentèrent le DVD ainsi que les documents qui l’accompagnaient. J’ai à peine regardé, me contentant de répondre que je ne collaborais toujours pas avec la Justice… Face à mon mutisme, l’un d’eux m’a enfin demandé si j’étais l’auteur de l’envoi. “Je refuse de répondre à cette question, ai-je répliqué. Si la Justice dispose d’une preuve qui désigne clairement quelqu’un, cet entretien est inutile. Si elle n’en dispose pas, qu’elle ne compte pas sur mes déclarations pour l’orienter dans ses recherches.”
Cette réponse sonna le glas de leurs efforts pour me faire parler. Après 3 ou 4 questions assez générales (Connaissez-vous le site vho.france? Connaissez-vous Zündel et Faurisson? Vous définissez-vous comme un révisionniste?), l’audition prit fin vers 15h. A 15h 45 j’étais à nouveau dans les locaux de la prison.
J’ignore les suites qui seront données à cette nouvelle affaire pourtant vieille de deux ans (2009). A l’époque j’en avais été informé par Internet mais je n’en avais pas parlé, faute d’informations suffisantes. Les quelques maigres réactions pouvaient en outre laisser croire qu’il s’agissait de quelques envois épars, sans réelle portée. Hier, on m’a parlé de “120 lycées” sur tout le territoire national. Si c’est le cas, cela fait moins de 2 par département, ce qui confirme tout de même la faible portée de l’initiative.
Malgré cela, j’ai pu constater que le dossier était déjà épais d’une vingtaine de centimètres et que le timbre sur l’enveloppe de l’envoi avait été décollé, probablement pour une analyse d’ADN.
(…)
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