çL’auteur de cet article est un certain “D. Delawarde” — qui est sûrement le géneral Dominique Delawarde qui dénonça courageusement le pouvoir juif dans cette entrevioue datant de juin 2021:
Et si l’objectif russe n’était pas de vaincre l’Ukraine,
mais de vaincre l’Occident ?
Comme tout observateur intéressé par l’opération spéciale en Ukraine, je me suis interrogé à de multiples reprises sur le comportement général de l’armée russe, sur sa retenue, sur ses actions ou parfois son inaction, sur la placidité et le calme affichés par la gouvernance russe face à l’hystérie des gouvernances et des médias des pays membres de l’OTAN.
J’ai donc cherché de nouvelles clefs pour tenter de comprendre les événements et leur donner du sens. Le texte d’un blogueur russe, m’a interpellé hier parce qu’il correspondait assez bien au cheminement de mes réflexions. Je vous le livre tel quel, ci après, avant d’y ajouter un bref commentaire.
«Autre tentative de compréhension de l’opération russe en Ukraine, qui replace au centre de la stratégie le but principal : non de changer l’Ukraine seule, mais de faire plier l’OTAN en vue de l’obliger à respecter ses engagements de 1991 (ou 1997) et de la ramener sur les lignes de front de l’époque. J’avais expliqué tout cela entre décembre et février 2021-2022 .
« Dès le début de l’opération en Ukraine, j’ai commencé à me poser de nombreuses questions sur ses buts, ses objectifs et son résultat final. Les actions de notre armée et de nos autorités ont clairement indiqué que la Russie ne s’efforçait pas d’achever rapidement l’opération.
Voyez comme c’est étrange :
– Retrait volontaire des troupes près de Kiev ;
– Refus de la prise d’initiative ;
– Arrêt des opérations offensives et passage en défensif ;
– Négociations délibérément dénuées de sens ;
– Étranges échanges de prisonniers ;
– Frappes quasi-exclusivement contre des cibles militaires ;
– Refus catégorique d’endommager les infrastructures stratégiques « civiles » ;
– Référendums organisés à la hâte ;
– Refus d’attaquer les QG et centres de décision ennemis.
Et il existe de nombreuses autres bizarreries qui ne sont pas typiques des actions d’une équipe qui a l’intention de remporter une victoire rapide et décisive [notamment : pas d’attaque contre la DCA, contre les voies d’approvisionnement etc.].
Évidemment, l’option la plus simple est de considérer que nos autorités sont des imbéciles. Bien sûr, qu’elles sont capables de mener une guerre normale. Pourquoi ne le font-elles pas ? De longues réflexions m’ont amené à la conclusion suivante :
Si l’on considère que l’opération n’est qu’une des étapes de la lutte contre l’Occident, il s’avère que la Russie n’a vraiment pas besoin d’une victoire rapide et décisive en Ukraine. L’armée est inutile trop en avant. Une défaite rapide et complète de l’Ukraine ne changera rien pour nous en termes géopolitiques. Nous aurons de nouveaux territoires et de nouvelles populations, mais l’alignement géopolitique mondial restera le même. Et nous serons toujours obligés de jouer selon les règles de quelqu’un d’autre, où des sanctions unilatérales nous seront imposées en toute impunité..
L’objectif semble être complètement différent : forcer l’Occident à jeter autant de ressources financières et militaires que possible dans le brasier. Dans la partie d’échecs, une pièce est sacrifiée afin d’attirer un adversaire dans un piège dont il ne pourra plus sortir. Et si nous gardons cet objectif à l’esprit, il devient clair pourquoi les États-Unis ont fait sauter nos gazoducs : sans eux, l’importance des gazoducs ukrainiens augmente considérablement. Il s’agit d’une tentative d’engager davantage les européens dans le conflit.
La seule question est de savoir quand la Russie considérera que l’Occident a été suffisamment ruiné sur son projet ukrainien pour que Moscou mette rapidement fin au conflit et reprenne les discussions avec un adversaire économiquement affaibli. Le but n’est pas de vaincre l’Ukraine (il ne s’agit que d’une tâche secondaire), mais de vaincre l’Occident qui a trop grignoté notre souveraineté (si des sanctions sont décrétées contre nous en toute impunité, alors c’est que nous n’avons pas assez de souveraineté).
L’Ukraine n’est dans ce cas qu’une victime de son propre régime politique, qui s’est permis d’entraîner le pays dans une confrontation entre de grands acteurs géopolitiques. Elle n’est même pas une pièce du jeu d’échec, mais seulement le plateau sur lequel le jeu se joue. »
Tant que la Russie arrive à encaisser les mobilisations, qui n’avaient pas fait partie du marketing de ce conflit en février, qu’elle arrive à reprendre l’initiative de temps en temps, suffisamment pour conserver le gros du conflit à l’intérieur des frontières de l’ex-Ukraine, et qu’elle maintient un ratio de pertes nettement en sa faveur, tout se passera bien.
*
Remarques : En 1990, l’Ex-URSS s’est effondrée pour des raisons économiques. L’effondrement a été rapide et ses conséquences ont modifié pour longtemps les équilibres géopolitiques de la planète. La Russie aura mis plus de trente ans à se refaire une santé et à remonter la pente grâce à la détermination d’un homme providentiel, faisant passer les intérêts de son pays avant les siens, et réussissant à remettre sur pied l’économie de la Russie, à lui rendre sa fierté et sa cohésion, et à redonner à ses forces armées les capacités qu’elles avaient perdues.
Du côté occidental, trente années de désinvestissement dans le domaine de la défense pour les pays de l’UE, et de campagnes militaires coûteuses et contre-productives pour les USA ont considérablement détérioré les capacités de l’OTAN, tant sur le plan des effectifs d’active ou de réserve, que sur le plan de l’entraînement à la guerre de haute intensité ou sur celui des matériels majeurs, de leur maintien en condition, de leur disponibilité technique opérationnelle.
Sur le plan économique, les situations de surendettement chronique et sans limite de part et d’autre de l’Atlantique Nord, auxquelles s’ajoutent les coûts de presque trois années de gestion désastreuse de la crise sanitaire ont considérablement affaibli les fondamentaux des grandes économies occidentales à tel point que les signes de l’imminence d’une grande crise économique, financière et sociale se multiplient. Par ailleurs, de part et d’autre de l’Atlantique Nord, les populations des États membres de l’Alliance semblent de plus en plus divisées et réluctantes à sacrifier leur pouvoir d’achat, leur confort et leur niveau de vie pour se lancer dans des aventures guerrières à l’initiative d’une petite élite néoconservatrice et mondialiste US.
Dans le bras de fer OTAN-Russie qui se déroule sur le théâtre ukrainien, il y aura un vainqueur et un vaincu en fin de partie. Et c’est bien le degré de résilience économique et sociale de chacune des parties en conflit qui désignera le vainqueur.
Pour moi, le temps joue aujourd’hui en faveur de la Russie qui n’a donc aucun intérêt à précipiter les choses et qui ne prend d’ailleurs aucune mesure dans ce sens, d’autant que les gestions européenne et US suicidaires de ce conflit, par des sanctions boomerang, risque fort de provoquer, à court terme, un effondrement économique occidental durable tout à fait comparable dans son ampleur et dans ses conséquences à celui que l’ex-URSS a connu en 1990.
Si l’opération spéciale russe avait été menée de manière décisive et rapide avec signature d’un traité de paix en bonne et due forme, avec l’Ukraine, il n’y aurait eu que quelques modifications de frontières et la marche du monde aurait repris comme avant sans aucun changement de règles. Le monde hégémonique USA-UE-OTAN aurait repris très vite l’ascendant et ses mauvaises habitudes de vouloir régenter la planète entière par les menaces et les sanctions.
Si au contraire, après un hiver douloureux, une inflation à deux chiffres entraînant une baisse importante du pouvoir d’achat et du niveau de vie en occident, des faillites d’entreprises et des troubles sociaux qui ne peuvent que s’y multiplier, un effondrement partiel ou total de leur économie, les gouvernances des pays membres de l’OTAN réalisent qu’elles n’ont d’autres choix que d’accepter de nouvelles règles, celles du monde multipolaire tel qu’il se dessine aujourd’hui, alors seulement la Russie aura gagné la partie.
On ne le répétera jamais assez, l’enjeu du bras de fer OTAN-Russie dépasse largement les frontières de l’Ukraine. Pour la Russie et les États qui la soutiennent, il s’agit de neutraliser une fois pour toute l’hégémon « US-OTAN-dollar » et de revoir le fonctionnement des organismes qui lui sont plus ou moins associés et/ou soumis (FMI, OMC, et même ONU).
Pour y parvenir, il faut réussir à provoquer un effondrement partiel ou total des économies occidentales aux conséquences durables, susceptible de contraindre les gouvernances des pays membres de l’OTAN à composer.
Faire durer l’opération en Ukraine pourrait bien être la condition nécessaire et suffisante pour provoquer l’effondrement économique occidental. On comprendrait mieux, alors, l’attentisme d’une Russie qui semble bien prendre son temps…
Mais il ne s’agit encore, bien sûr, que d’une hypothèse parmi d’autres.
D. Delawarde
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Tags : guerre ukraine
9 réponses
Pschitt dit :
10/10/2022 08:53 à 8 h 53 min
Bref, chaque échec, chaque retraite, chaque défaite de Vladimir Poutine est en fait une victoire contre l’Occident. Elle ne sera complète et finale que lorsqu’il aura reculé jusqu’à Moscou et l’aura brûlée ! Ce type a trop fantasmé Koutouzov (à moins que, aveuglé par son amour pour le grand homme, il ne soit tout simplement incapable de regarder la réalité en face ?)
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emile 2 dit :
10/10/2022 10:43 à 10 h 43 min
mais non pschitt…la réalité c’est que les US qui dirigent l’occident ont poussé le bouchon trop loin et qu’il vont se prendre un gros retour de flamme …poutine l’a dit : les choses sérieuses n’ont pas encore commencé ; et Vlad fait ce qu’il dit …
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Jean Jacques dit :
10/10/2022 09:30 à 9 h 30 min
Quel observateur ! Bravo pour cette analyse pleine de finesse.
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ummite dit :
10/10/2022 10:08 à 10 h 08 min
PERSONNELLEMENT, JE N’IMAGINE PAS LA RUSSIE FAIRE LA GUERRE À L’UKRAINE SA VIEILLE MÈRE PATRIE, SON LIEU DE NAISSANCE, ET SON BERCEAU KIEV QUI SONT TOMBÉES AUX MAINS DES GANGSTERS FINANCÉS PAR LEURS PARENTS RENÉGATS !
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Dominique dit :
10/10/2022 10:10 à 10 h 10 min
Le général découvre l’eau chaude, du moins son eau chaude.
Pour discuter des » objectifs russes » il faut et il suffit de lire les discours du président russe en février et en septembre 2022, et ceux qui les précédèrent depuis de longues années.
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Kan al louarn dit :
10/10/2022 10:22 à 10 h 22 min
Encore un article russophile….lassant. Il y est fait mention d’opération spéciale et non de guerre (charabia poutinien).
Rappelons que ce matin Poutine qui qualifie les Ukrainiens de terroristes pour avoir endommagé et essayé de couper un pont servant au ravitaillement de son armée en Ukraine se sert de ce prétexte pour bombarder dans tout le pays les populations civiles : Qui est le terroriste ?
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BADIN dit :
10/10/2022 10:24 à 10 h 24 min
Je rejoins votre analyse et, pour la compléter – si vous le permettez – j’écrirai que les Etats-Unis, « Nos amis américains » comme disait l’autre, considérant qu’ils ne sont pas parvenus assez rapidement à détruire l’économie russe pour ne pas que la leur s’effondre, sont en train de démolir la nôtre – avec l’aide efficace de nos dirigeants vendus (de part et d’autre des rives du Quiévin). Le but poursuivi est bien la destruction de l’axe maléfique « Berlin-Moscou » depuis des décennies. On sait à quel point les USA appliquent avec constance – sinon entêtement – les plans élaborés par leurs penseurs!
L’attentat contre le gazoduc Northstream et le refus de vendre à l’Europe plus de pétrole/gaz de schiste en est une preuve flagrante. Évidemment, personne n’en parle chez nous. Ce n’est pas le cas en Allemagne et en Italie, deux pays où la presse est un peu (!) plus libre que chez nous!
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toto dit :
10/10/2022 10:34 à 10 h 34 min
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emile 2 dit :
10/10/2022 10:48 à 10 h 48 min
les amerlocks depuis pas mal de temps se prennent des défaites historiques…..il leur en pend encore une belle au nez….
Putin opposes the NWO and all its evil perversions. Gay marriages, transgender freaks. Gay adoptions. Lesbian insemination . BLM , attacking white culture history and language. Flooding the West with gimmegrants, who are too stupid to know they will have to work until they die.
Russia opposes the West woke shite. Good man.
In Wales the schools want to teach sex education to 3 year olds .
This mental illness can only be stopped by force .
The big Jews lied to the Russians about not expanding NATO up to Russias borders.
And now Putin has said enough.
Who wants to flood Russia with blacks and browns from the world’s toilet countries.
Only the big jews funding this.Soros, etc .And the big jews in the American administration.
Jewish charities flooding Britain with poor wog gimmegrants. Why do this ? Because secretly jews hate us .
Look at the actions of the Cohen family and their Bonpoint clothing company.
Their actions are driven by hatred of European whites.
The big jews are evil psychopaths driven by greed and a lust to see global suffering