À force de fréquenter des hommes déconstruits, les féministes ne veulent plus d’enfant
À en juger par les motivations invoquées : la crise climatique et environnementale pour 39% des interrogées, la surpopulation (35%), il fait peu de doute : le non-désir d’enfant fleurit dans un certain milieu que l’on est en droit de qualifier de progressiste et de féministe. L’enquête ne fait d’ailleurs pas de mystère : 48% des sympathisantes EELV ne souhaitent pas d’enfants. “Tandis qu’à droite (Les Républicains, Reconquête, RN), les femmes expriment encore dans leur majorité un désir de maternité.”
Donc, si l’on a établi depuis des années que le clivage droite/gauche n’avait plus vraiment de valeur, force est de constater que ces archétypes sont encore des indicateurs, comme dans le domaine qui nous occupe ici, la démographie.
Et cela, parce que selon que l’on se revendique de l’un ou de l’autre, la famille revêt une signification différente : à gauche, comme tout lien, elle est vécue comme une oppression, une entrave ; à droite comme le fondement de la vie et un lieu d’épanouissement.
Les catégories socioprofessionnelles des sondées sont révélatrices : dans une société qui pousse à la compétition homme/femme, qui ne conçoit le succès personnel que sur le plan de la carrière, le tout sans mettre à disposition les outils permettant aux femmes de pouvoir exceller sur les deux fronts – le travail et la famille -, il n’est pas étonnant d’en arriver à plus d’un tiers de dirigeantes d’entreprises qui préfèrent ne pas avoir d’enfant (36%).
Les politiques natalistes n’étant plus au goût du jour, parler de soutien aux mères, de développement d’infrastructures et d’aménagement de temps de travail revient à prêcher dans le désert. Quand cela ne vaut pas directement l’étiquette de fasciste rétrograde.
S’il y avait pourtant un combat féministe digne de ce nom à mener, c’est bien là qu’on l’attendrait !
Mais le magazine Elle, et à travers lui la presse féminine en général, doit-il vraiment être surpris ? La profusion d’articles aussi navrants que subversifs : “« Avoir fait des enfants est ma plus grosse erreur » : le regret maternel, douloureux et encore tabou”, “Si c’était à refaire, je n’aurais pas d’enfant” ; “Elles regrettent d’être mères”; “Être une vieille fille : et si c’était bien ?” etc. etc., se proposant de “faire d’un qualificatif dévalorisant un motif de fierté et de satisfaction”, répond à la question.
Si les raisons invoquées – qui vont du “je ne peux plus faire la fête” à “ça pleure toute la nuit” en passant par le “j’ai perdu mon individualité” – sont parfois consternantes, elles mettent en exergue les manques manifestes de la société de l’hyper-individualisme : la décomposition des liens sociaux, la désagrégation de la famille et l’interruption de la chaîne des générations. À cela s’ajoute l’indolence d’une génération conçue dans l’opulence qui ne conçoit plus le moindre effort. Il est dommage que ceux qui se prétendent journalistes n’aillent jamais voir de ce côté-là.
La déstabilisation des classes moyennes et la réduction des aides d’État, faisant le reste. Même s’il ne semble pas faire notre cas ici, puisque selon le sondage, les classes populaires sont celles que manifestent le plus le désir de maternité.
Audrey D’Aguanno
Photo : DR
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Deux commentaires
Ref: Elle.
» Dernier enseignement du sondage : si les femmes sont de plus en plus nombreuses à refuser la maternité comme idéal, elles ne sont pas pour autant prêtes à y renoncer au cas ou les conditions « idéales » ne sont pas réunies, à savoir être en couple avec un homme. »
Les femmes ne veulent pas s’occuper seul des gosses mais uniquement avec un « mec » qui sera a leur botte pour s’occuper du ménage , des courses , de les sortir, S’OCCUPER seul des gosses ……. le tout avec un minimum syndical en matière de cul quand ce n’est pas une mise en cage du service trois pièces du mec avec libération au bon vouloir de Madame ( elle ayant le droit de faire ce qu’elle veux de sont coté ) , le tout sous le fallacieux prétexte de l’égalité des sexes dans le ménage .
Le Féminisme actuel doit plus plutôt être appeler Misandrie tellement l’homme est considérer juste comme une « personne » aux Services de Madame et rien d’autre.
Il serait tant que les hommes ce réveillent et réagissent contre cette forme de « dictature » appelons un chat un chat ; qui est en train de prendre forme actuellement.
Il est bien dommage que les parents de ces dames n’aient pas agi de la sorte , elles ne seraient pas là à foutre le monde par terre , il y en a qui sont vraiment de trop sur cette terre .