Jour après jour, la neutralisation des voix de l’opposition en France, en attendant les rafles massives des
contestataires, se poursuit. Après l’embastillement de l’écrivain Hervé Ryssen, la condamnation par contumace et la probable extradition de l’historien dissident Vincent Reynouard, le matraquage judiciaire de Jérôme Bourbon, voici donc Yvan Benedetti (mais aussi Hervé Ryssen extrait de sa cellule de Fleury-Mérogis [photo] pour l’occasion)
…placés en garde à vue pendant 48 heures, les 26 et 27 janvier, pour des faits remontant au 6 octobre 2019, à savoir le chahutage d’une poignée de flics de la pensée se prétendant journalistes.
Les faits sont totalement insignifiants : lors d’une manifestation contre la GPA en compagnie du judéologue Hervé Ryssen, le ton était monté avec une militante d’extrême gauche camouflée en “journaliste” et travaillant pour
le compte du Quotidien, de Yann Barthès, le Iejov de TMC. Après l’avoir tourné en dérision, l’ami Yvan avait confisqué le micro d’une perche de son, qui fut malencontreusement cassé.
La rétorsion ne se fit pas attendre : le 14 janvier, il reçoit une convocation du brigadier de police Clément Coudret au commissariat du 4, rue de la Montagne Sainte-Geneviève (Paris Ve ) pour le 26 janvier, 9h. Il est immédiatement mis en garde à vue (avec Ryssen) pour une prétendue « agression en bande organisée » (pas moins !), alors que la volaille médiatique ne fut même pas touchée. A comparer avec la mansuétude extrême envers les agresseurs du maire divers droite de Béziers Robert Ménard à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) le 5 mai 2018 (un seul condamné à 4 mois avec sursis pour violence en réunion — bien réelles, elles —contre un représentant de l’Etat). Le camarade Yvan s’était déjà vu par le passé invalidé en tant que conseiller mu nicipal de Vénissieux suite à des « pressions
amicales » faite sur ses colistiers pour retirer a posteriori leur candidature, « spontanément et démocratiquement » (spécialité du régime qui a frappé indirectement FN, MNR et autres).
Chose amusante, Ryssen et Benedetti ayant été placés dans deux cellules insalubres, l’une juste à côté de l’autre, ont pu échanger des heures durant à travers la paroi et ont ainsi pu parler longuement de politique (voir le magnifique dessin ci-dessus de Projet KO).
Benedetti et Ryssen dans uns soirée de juillet 2019 après une grande mainfestation des Gilets jaunes
Ryssen à la une de Paris Match
Les autres cellules étaient occupées par des Maghrébins accusés de trafic de drogue. Sur chaque cellule est indiquée la somme d’argent que les gardés en vue ont en poche à leur arrivée au commissariat : Ryssen 0 euro, Benedetti 15 euros, Momo (qui est là pour trafic de drogue) 850 euros. Comme quoi les Français de souche semblent bien plus désargentés que certains allogènes…
Benedetti, Ryssen et un troisième militant nationaliste seront jugés le mardi 18 mai à 13h30 par le tribunal judiciaire de Paris pour « dégradation de biens en réunion » (et les deux derniers en sus pour « violences en réunion sans ITT »). Ils risquent chacun 5 ans de prison ferme et 75 000 euros d’amende.
La République ne badine pas quand il s’agit de défendre ses zélés serviteurs.
Henri de FERSAN.
N°3457 DU 3 FÉVRIER 2021
www.rivarol.com
.
.
Leave a Reply