FRENCH La verité sur Dreyfus — par MONIQUE DELCROIX

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le Capitaine Philippe Esterhazy

Certes, l’affaire Dreyfus a fait couler énormément d’encre depuis un siècle. Mais la quasi-totalité des ouvrages sont soumis à ce que Monique Delcroix nomme la “vulgate”, c’est-à-dire une manière obligée de raconter l’histoire. Non seulement l’innocence d’Alfred Dreyfus est érigée en dogme, mais de plus un historien “correct” se doit de tenir pour établi que c’est Esterhazy qui a écrit le fameux bordereau ; que le colonel Picquart a découvert fortuitement la culpabilité d’Esterhazy ; que l’état-major a guidé et protégé Esterhazy jusqu’à son procès ; que les dreyfusards n’ont eu aucune relation avec Picquart, ni indirecte avant juillet 1897 ni directe avant janvier 1898, et srictement aucun contact avec Esterhazy.

Le fameux bordereau

Or, rien de tout cela n’est acquis. Cette trame correspond à une simple hypothèse, à une explication de l’affaire Dreyfus qui s’avère être très contestable. Une étude extrêmement serrée prouve que l’historiographie officielle a accumulé les silences, multiplié les dissimulations et gommé les incohérences. Des affirmations répétées durant un siècle ne deviennent pas pour autant des vérités et dès que l’on s’affranchit du prêt-à-penser, dès que l’on sort du cadre rassurant de l’histoire toute faite, les questions affluent…

C’est ainsi qu’en filigrane apparaît une autre possibilité que l’on s’est efforcé de dénigrer et de soustraire à l’étude : Esterhazy pourrait bien avoir été stipendié par les défenseurs de Dreyfus pour endosser la paternité du bordereau. Pour la première fois cette hypothèse, qui oblige à reconsidérer le rôle de Picquart et des chefs dreyfusards, est traitée avec le sérieux qu’elle mérite. Le présent ouvrage ne saurait pourtant être qualifié d’antidreyfusard”, car il porte également un jugement sévère sur certaines légendes véhiculées par les tenants de la culpabilité de Dreyfus. Ce livre, qui remet en question tout ce que l’on croit savoir de l’affaire Dreyfus et la replonge dans son mystère, s’adresse à des esprits libres.

 

Delcroix Monique – Dreyfus-Esterhazy Réfutation de la vulgate

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