FRENCH L'antisémitisme des grands esprits français

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===========L’antisémitisme des grands esprits français

par Albert Berrut

En France l’antisémitisme s’exprime dans la littérature. Le Juif appartient traditionnellement au peuple déicide; il est errant, venant de nulle part et ne se fixant pas. Ce peuple ne s’assimile pas et, par l’usure, il s’empare des biens des chrétiens.

Le seul écrivain important dont la mère aurait été Marrane est Michel de Montaigne. Il est fier d’être un chevalier français. Il ne se présente jamais autrement.

JdN: Chateau de Montaigne. L’écrivain ne mentionne presque jamais sa mère juive, seulement son père français….

Avec l’idéologie des Lumières un anti-christianisme surgit dans la littérature française. Le «roi Voltaire» dénonce avec insistance les racines juives du christianisme et de l’Islam. Moise, Jésus et Mahomet sont les trois imposteurs. Le champion de la tolérance n’était nullement tolérant. Ses propos sur les Juifs sont franchement inamicaux:

«Une chétive nation d’esclaves , pour qui les grands et les petits avaient un mépris égal»; «Ils ne connaissent ni l’hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps dans cette nation atroce»;

«de tous les peuples le plus grossier , le plus fanatique et le plus absurde» (extraits d’Essai sur les Moeurs).

Son ami le baron d’Holbach (peinture ci-bas) ne s’exprime pas autrement:

«Une nation composée de ladres, de galeux, d’usuriers et de filous».

Au lendemain de la période révolutionnaire, Honoré de Balzac écrit La Comédie humaine. Il y dénonce l’argent qui corrompt. Le vrai roi de France, ce n’est pas le souverain officiel, c’est Rothschild. Les personnages de juifs abondent dans son œuvre : le baron de Nucingen, Gobseck et un certain nombre de «courtisanes».

Un gentilhomme de l’entourage de Charles X dont l’importance a été repérée par L-F Céline définit le projet juif:

«Système d’où sortirait l’abolition de toutes les frontières, le remplacement de la patrie de chaque peuple par une grande et universelle patrie qui serait celle de tous les hommes… L’unité prépare le prodigieux avènement d’un unique et suprême dominateur» (Gougenot des Mousseaux).

Le socialisme: à l’exception des saints-simoniens qui verseront dans l’affairisme, il est résolument hostile aux Juifs. Proudhon s’exclame:

«Le Juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie ou l’exterminer»,

«Rothschild, Crémieux, Marx, Fould, êtres méchants, bilieux, envieux qui nous haïssent. Par le fer ou par le feu, ou par l’expulsion, il faut que le Juif disparaisse».

“Le juif est le moteur du monde moderne. Il s’identifie au capitalisme et détruit les peuples pour les asservir.”

Quelques titres d’œuvres célèbres:

Les Juifs, rois de l’époque, Toussenel

Les Rois de la République, histoire des juiveries, P. Arnould, 1883, Auguste Chirac (Il  porta plainte contre Hachette pour son refus de commercialiser cet ouvrage (Jean Mistler, Hachette de 1826 à nos jours, Hachette, 1964, p. 304)

Le Molochisme juif, Tridon

A l’époque les monarchistes font figure de modérés dans ce domaine. Louis de Bonald se contente d’avertir ses contemporains:

«Qu’on prenne garde que l’affranchissement des Juifs ne tourne à l’oppression des chrétiens».

Napoléon avait amèrement regretté leur affranchissement.

La révolution de Juillet 1830 est perçue comme l’œuvre des financiers cosmopolites. Le roi-citoyen dissimule le règne de la juiverie, Alfred de Vigny reconnaît:

«Le Juif a payé la révolution de Juillet parce qu’il manie plus aisément les bourgeois que les nobles».

Remarquons qu’à l’époque Gobineau, le théoricien du «racisme», est fort éloigné de cette hostilité aux Juifs:

«Que furent les Juifs? Un peuple habile en tout ce qu’il entreprit, un peuple libre, un peuple fort, un peuple intelligent et qui, avant de perdre bravement les armes à la main le titre de nation indépendante, avait fourni au monde presque autant de docteurs que de marchands». Essai sur l’Inégalité des races humaines, I, 58-59.

L’hostilité aux Juifs imprègne les esprits, à gauche aussi bien qu’à droite. Pour Jules Michelet (peinture ci-bas), un mystique de la révolution française, le Juif est l’une des figures majeures de l’anti-France:

«Mort au parasitisme ! Guerre aux juifs ! Voilà la devise de la révolution nouvelle.»

Un journaliste de grand talent, Édouard Drumont, publia en 1886 une œuvre monumentale qui fit date: La France juive. Il unit l’antisémitisme de l’Église catholique à celui des petites gens. Il est à l’origine de ce nationalisme qui donnera Maurice Barrès et Charles Maurras.

La première œuvre importante de Georges Bernanos, La Grande Peur des bien-pensants rend hommage à Drumont.

Les frères Goncourt, avec Manette Salomon…..

…..dénoncent une confrérie hideuse qui agit de façon souterraine pour anéantir le peuple qu’elle parasite. Avec un polémiste de grand talent, le marquis de Rochefort, surgit le thème de la presse enjuivée. Il importe, assure-t-il, de

«combattre par tous les moyens les traîtres de la juiverie financière et ce parlementarisme odieux».

Tous ces thèmes sont repris par le social-chauvinisme de la Commune de Paris, insurrection populaire étrangère au marxisme. Les antisémites sont surtout des républicains de gauche représentés en littérature par Jules Vallès (peinture).

Le socialisme français insiste alors sur l’opposition raciale entre Sémites et Aryens. Il affirme par l’entremise d’Albert Regnard [JdN: http://contreculture.org/AT_Regnard.html]:

«Il faut accepter la nature comme on la trouve. L’égalité est une chimère de conception sémitique… La race sémitique aboutit au monothéisme et la race aryenne au polythéisme». Voltaire, qui «a démoli la Bible et sapé l’Évangile», est déclaré «le premier des antisémites conséquents».

Le socialisme est une foi nouvelle apte à régénérer l’humanité. Un État planificateur doit contrôler la procréation car, livrée à elle-même, elle aboutit à la dégénérescence de la race. Dans la foulée, le suffrage universel est critiqué par Rochefort et les «communards» comme «un poison lent mais sûr». La guerre, loin d’être exaltée, tue les meilleurs, les plus courageux.

Tous ces thèmes seront repris au XX° siècle par le Dr. Gustave Le Bon, le Dr. Georges Montandon et son ami Louis-Ferdinand Céline. Le fasciste Drieu La Rochelle précisera: «Je suis plus raciste que nationaliste. Je suis d’une race et non d’une nation». Lucien Rebatet, Paul Chack et bien d’autres militent en faveur d’une Internationale aryenne. Drieu La Rochelle ajoute «à gauche seulement on peut trouver les esprits susceptibles de devenir fascistes». Rebatet, l’auteur d’un authentique chef-d’œuvre Les Décombres, s’en prend à cette Bible qui «jargonne, bafouille, se contredit et se dément sans cesse». C’est «l’œuvre de savetiers juifs ignares» (Les Deux Étendards).

Quelques citations. D’abord un catholique: «Vous, Français d’aujourd’hui, vos jours sont comptés. Ces jours français s’amenuisent constamment, bientôt ce pays qui est le mien, qui fut le vôtre, entrera dans le club du Tiers-Monde. C’est une question de temps, c’est une question de Juifs ou pas». (Marcel Jouhandeau, Le Péril juif).

Pour finir, écoutons le plus grand des écrivains de France, Céline. Parlant de ses compatriotes: «Ils préfèreront la mort à l’abandon d’un préjugé. Pour recréer la France, il aurait fallu la reconstruire sur des bases racistes-communautaires» (2 octobre 1941); «toute leur affectivité est accaparée, monopolisée par le Juif, la grimace juive, l’imposture juive» (30 novembre 1941); «le fanatisme juif est total et nous condamne à une mort d’espèce atroce» (à Jean Cocteau, sd).

Quelques auteurs célèbres pour leur antisémitisme:

Paul Morand: France-La-Doulce

Jean Giraudoux: Pleins Pouvoirs

Henri Béraud: articles de 1934 à 1944 dans Gringoire

Jérôme et Jean Tharaud: Quand Israël est roi, Quand Israël n’est plus roi

Il y en a beaucoup d’autres. En 1944 les «libérateurs» dressèrent des listes de proscription interdisant de publication les écrivains et journalistes «collaborateurs». La littérature française ne s’en est pas remise. Il n’y a plus que des médiocres dont la servilité est assurée. Enfin les combattants du Front de l’Est comme Saint-Loup ou Robert Dun n’ont, que je sache, jamais écrit pour dénoncer le peuple élu. Saint-Loup, Le sang d’Israël, laisse entendre que les sionistes avaient des affinités avec les nationaux-socialistes allemands, les plus racistes n’étant pas ces derniers !

* * *

Un grand merci à M. Berrut pour cet article éclairant!

Et j’y ajouterai des citations de Victor Hugo qu’un camarade francais au nom d’Alexandre m’a envoyés:

Victor Hugo et les juifs

Ci-après quelques extraits de “Les chants du crépuscule” :

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%80_l‘homme_qui_a_livr%C3%A9_une_femme

VI,I
C’est l’honneur, c’est la foi, la pitié, le serment,
Voila ce que le juif a vendu lachement!
……………
Marche, autre juif errant! Marche vers l’or qu’on voit
Luire à travers les doigts de tes mains mal fermées!
………………..
Marche! Sans rien pouvoir arracher de ton nom !
………………
Judas qui vend son Dieu, Leclerc qui vend sa ville…

* * *

Oui, il faut une Internationale des Blancs!

JdN

John de Nugent

1 Comment

  1. Les Français sortent de 60 ans de purgatoire [1945-2005]; En effet il aura fallu attendre 2005, année de la parution du livre d’Hervé Ryssen (LES ESPERANCES PLANETARIENNES), pour voir les goyim français sortir la tête hors de l’eau !

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