Der Tag der Rache
(Le jour de la vengeance)
Poème de Dietrich Eckart
(1919)
[Je dis un grand merci à un camarade sérieux et doué pour cette traduction magnifique. — JdN]
Monte la garde, vieille garde fidèle !
Un homme viendra qui n’est pas sur le trône
Mais qui nous est plus cher encore :
Etranger, inconnu et proche à la fois,
Chacun le sent venir mais personne ne l’a vu !
Son souffle serein soulève sa poitrine,
Il attend, immobile, muet, imperturbable,
Ainsi pointera soudain la lance du combat
Contre le mensonge et sonnera l’heure de la vengeance.
Paisible, il attend, le héros sur qui repose notre espoir !
Parfois son glaive tinte dans son fourreau
Et fait trembler, gémir et sangloter
Les lâches, le troupeau des avortons de Satan.
Muet, il veille, les yeux fixés vers le même but :
Faire payer au centuple le mal qu’on nous a fait !
Ce jour est proche, ses rayons pointent sur nous.
Patience ! Patience !
Ce poème fut composé par D. Eckart le 25 août 1919. Selon certaines sources, le premier contact entre Eckart et Hitler (lors d’une réunion du D.A.P.) aurait eu lieu le 2 septembre suivant (mais d’autres sources indiquent la date du 14 août, ce qui signifierait alors que Eckart aurait composé le poème pour « préparer » le public bavarois à la venue du « Sauveur » national, déjà reconnu par lui.
Citations :
« Ce qu’il nous faut, c’est un homme qui n’ait pas peur du bruit des mitrailleuses. Un simple ouvrier sans intelligence, mais qui sache parler. Il doit aussi être célibataire, afin que les femmes votent pour lui. »
(Dietrich Eckart, 1919)
« Dans le Christ, l’incarnation de toute virilité, nous trouvons tout ce dont nous avons besoin. Et si nous parlons occasionnellement de Baldur, nos paroles contiennent toujours une certaine joie, une certaine satisfaction devant le fait que nos ancêtres païens aient déjà été chrétiens au point d’avoir une indication du Christ dans cette figure idéale. »
(Dietrich Eckart, Der Bolschewismus von Moses bis Lenin, Munich, 1924)
« En essence, tout Juif est un talmudiste, même s’il n’a jamais regardé le Talmud. »
(Dietrich Eckart)
La question juive est le principal problème de l’humanité, qui contient en fait tous les autres problèmes. Rien sur terre ne demeurerait dans l’obscurité si l’on pouvait percer ce secret des Juifs. »
(Dietrich Eckart)
« On peut difficilement imaginer une vision-du-monde plus hardie et plus franche que celle de Spinoza ; mais son éthique horrifierait un porc. ‘Dans toutes les choses recherchez ce qui est avantageux’ est la quintessence de sa philosophie morale – l’authentique point de vue juif. »
(Dietrich Eckart)
« Et je veux ranger parmi eux [les hommes du Putsch de la Brasserie en novembre 1923], comme un des meilleurs, l’homme qui a consacré sa vie à réveiller son peuple, notre peuple, par la poésie et par la pensée, et finalement par l’action : Dietrich Eckart. »
(Adolf Hitler, Mein Kampf, 1925, dédicace finale)
« Nous avons tous fait un pas en avant sur la route de l’existence, et nous ne pouvons plus nous représenter exactement ce que Dietrich Eckart fut pour nous. Il brillait à nos yeux comme l’étoile polaire. »
(Adolf Hitler, Libres propos)
« Dietrich Eckart est sans conteste une sorte de saint Jean-Baptiste du nazisme. Sans lui, Adolf Hitler n’aurait jamais franchi le mur de l’anonymat. Plus que le lansquenet Röhm ou l’illuminé Hess, cet homme, déjà largement quinquagénaire au lendemain de la guerre, a été le mentor et peut-être le seul ami d’Adolf Hitler. »
(Jean Mabire, dans Le Crapouillot, 1974)
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