FRENCH Le totalitarisme graduel mais implacable au Québec

November 19, 2024 John de Nugent Articles-clés, FRANÇAIS, Nouvelles 2

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LE TOTALITARISME, SUR LA POINTE DES PIEDS
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On apprenait aujourd’hui que le gouvernement du Québec interdira le gaz naturel dans les bâtiments commerciaux, résidentiels et institutionnels d’ici 2040. J’écris « apprenait », mais pour quiconque s’intéresse à ce qui se passe actuellement, il n’y a évidemment aucune surprise : le script est écrit d’avance et on peut déjà prévoir quelles seront les prochaines mesures du genre (si j’avais un poêle à bois, je regarderais dans sa direction).
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En effet, la stratégie est toujours la même, et c’est le “totalitarian tiptoe” dont parlait David Icke, qui est appliqué simultanément dans la plupart des pays occidentaux, et avec un zèle particulier sous le dome québécois. Cette méthode n’a rien de bien difficile à comprendre, pour qui est observateur et considère les grandes politiques allant au-delà des enjeux quotidiens. Il s’agit simplement d’un gradualisme implacable où une foule de mesures en apparence anodines finissent par se combiner pour atteindre un même et unique objectif final : la fin de nos libertés.
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Quand on regarde ce qui se passe depuis quelques années, et plus particulièrement depuis 2020, on constate que le même scénario se reproduit constamment :
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1) Des groupes minoritaires, subventionnés par des intérêts privés ou gouvernementaux, prônent des mesures radicales et liberticides;
2) Des médias de masse, subventionnés par les mêmes sources, donnent une tribune à ces groupes radicaux;
3) On applique les idées sur un territoire restreint, pour tester la résistance de la population;
4) On applique les idées sur l‘ensemble du territoire québécois quand on constate l’absence de résistance;
5) On refait la même chose, mais avec un autre enjeu.
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Les exemples foisonnent.
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Au-delà du gaz naturel, dont l’interdiction a été testée dans la petite municipalité de Prévost avant d’être appliquée partout au Québec, on a également d’abord imposé l’Orientation 10, dans la grande région de Montréal, interdisant aux municipalités de développer de nouveaux quartiers en-dehors des noyaux urbains.
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Face à l’absence de contestation, on a élargi, en mai 2024, cette politique à l’ensemble du Québec. Qu’on soit bien clair ici : des gens sont dans la rue parce qu’ils n’arrivent pas à se loger, plus de 80% du territoire québécois est inhabité, mais on empêche désormais les nouveaux développements en-dehors des zones urbaines.
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La crise du logement ainsi artificiellement créée, entre une immigration massive et l’interdiction des nouveaux développements, on peut diriger la population vers des tours, dans des villes-prisons de quinze minutes qui ont d’abord été testées dans certains secteurs (par exemple le 10 / 30 à Brossard). Le même principe : on a commencé à parler de densification, on a appliqué la densification localement, et maintenant on l’applique partout au Québec.
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On a vu le même genre de politique à l’oeuvre avec l’histoire du code QR aux Îles-de-la-Madeleine. On a utilisé la soi-disant pandémie pour imposer un passeport « vaccinal », avec une modulation des libertés en fonction de l’adhésion aux diktats du gouvernement, et on tente de rendre cette modulation permanente en l’instaurant d’abord de manière locale. L’opposition à cette mesure a forcé un recul temporaire, mais on peut s’attendre à un retour éventuel du projet, après consolidation.
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Dois-je continuer? Dois-je parler de l’interdiction des voitures à essence pour 2035 (ce qui privera de voiture 90% de la population, puisqu’il n’y a pas assez de métaux rares pour plus de 10% du parc automobile actuel à l’électricité)? Ou peut-on remarquer que plusieurs villes ont déjà interdit les poêles à bois (dont Québec, l’hiver dernier), que des organismes comme la SÉPAQ parlent d’interdire les feux, et donc qu’on prépare déjà la population pour ce nouveau recul?
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L’OBJECTIF COMMUN
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Tout ce qui se produit actuellement, pour qui a des yeux pour voir, ne relève aucunement du hasard. Ces politiques, qui n’ont jamais été soumises à la population, et pour lesquelles aucun politicien n’a jamais été élu, visent toutes une seule et même chose : réduire l’autonomie des gens et les rendre plus captifs, prisonniers d’un système dont ils dépendent entièrement et d’où ils ne peuvent s’échapper.
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Regardons les choses froidement.
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On empêche les gens d’être des propriétaires : ils seront donc dans la dépendance et à la merci de forces externes, toujours prêtes à les expulser.
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On interdit les énergies alternatives comme le gaz naturel et le bois : les gens seront donc dans la dépendance et à la merci totale d’Hydro-Québec et, conséquemment, du gouvernement.
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On oriente les gens vers des villes-prisons où ils vivront sans voiture : ils seront donc dans la dépendance face à toute forme de système de transport en commun et ne pourront quitter qu’avec difficulté.
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On instaure un code QR pour entrer ou sortir de certaines régions : les gens seront donc dépendants de la décision du gouvernement pour pouvoir se déplacer.
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On privera les gens de voitures : ils ne pourront plus se déplacer.
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Et qu’en sera-t-il quand la présente lutte contre la nourriture animale sera achevée et que nos protéines proviendront principalement d‘insectes produits de manière centralisée dans de giga-installations? Oui, encore plus de dépendance, même pour se nourrir.
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Tout, absolument tout ce qui se produit actuellement, vise ce même et unique objectif : réduire la liberté des gens et les placer dans une situation de dépendance.
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LES LEÇONS DE L’HISTOIRE
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Ce que l’Histoire nous apprend, c’est ceci : on ne place pas la population dans une situation de dépendance parce qu’on veut son bien. Les gouvernements qui ont tenté de limiter la liberté de leurs citoyens, peu importe la raison invoquée, l’ont toujours fait afin de pouvoir mieux contrôler celle-ci, de pouvoir mieux diriger la « masse » des gens, sans considération pour les individus eux-mêmes.
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C’était ainsi en URSS, avec des villes constituées de gigantesques tours et d’où on ne pouvait sortir que par un train où on devait présenter un passeport interne; c’est le même scénario en Chine aujourd’hui, où le crédit social permet de moduler la liberté des gens et de réduire les libertés de tout contestataire.
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C’est le système qui est en train d’être mis en place ici, devant nos yeux.
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Le monde est en train de changer, et il le fait sur la pointe des pieds, mais de manière implacable. Toutes ces règles qui sont passées, toutes ces lois, toutes ces mesures liberticides, ne constituent pas un hasard, mais les simples rouages d’une machine bien huilée, avançant inexorablement, et ayant comme finalité de transformer des sociétés occidentales démocratiques en quelque chose qui s’apparente à un techno-totalitarisme mondial où le pouvoir est imposé d’en haut à une masse d’individus vivant dans une telle dépendance qu’ils ont perdu tout moyen de résister et d’exprimer leur voix.
Tant que nous n’oserons pas voir les mêmes ficelles derrière les marionnettes politiciennes qui parlent en notre nom, nous continuerons d’avancer, sur la pointe des pieds, vers le totalitarisme et la fin de toutes nos libertés.
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Commentaires:
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Marc Lajoie
Un texte sublime et éloquent……

Émilie Archambault
Merci pour cette excellente analyse. J’ose voir mais je refuse de rester silencieuse! J’ai mal à mon humanité comme dirait Kenny Arkana. Mettons nos grosses bottes, sortons nos voix puissantes et empêchons ce massacre de nous-mêmes, mais aussi des générations à venir!
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Beener Labrosse
très bien dit, il est temp de se regrouper derrière une organisation du peuple pour le peuple, ensemble plus fort chez nous, c’est l’union nationale.
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https://www.union-nationale-quebec.net/
UnionNationaleQuébec
UNION-NATIONALE-QUEBEC.NET
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Cynthia Bouchard
Super texte. Il faut faire comme les gens aux Iles de la Madeleine et s’impliquer dans la politiqie municipale.
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Ma Dame Chantal
Les restrictions, la seule chose dans laquelle excellent nos gouvernements
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Jean-Philippe Le Goy Labbé
Excellent texte merci !!
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Janine Thomas
Superbe texte! Merci.
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Lydli Di
T’as une plume surprenante! Continue ta job! C’est important ❤️.
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John De Nugent

Merci pour une analyse parfaite, à part le fait qu’au Canada il est interdit sous Justin Castreau de dire QUI est derrière tout cela. Je dis tout simplement : Westmount [le quartier juif de Montréal], ou comme dixit Jacques Parizeau, le Grand Argent, ceux qui de nos jours tuent 50.000 civils Gazanais.
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Aux Ètats-Unis on a au moins encore le Premier Amendment à la Constitution qui garantit la liberté d’expression, et dans le Deuxième le recours aux armes.
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Photo: Un certain “journaliste” Posternak en France demande “Qui?” au général à la retraite Delawarde, qui avait osé dénoncer les médias controlés sans dire grâce aux lois dites “anti-haine” “qui” spécifiquement les tient en mains.) La victoire de Trump, un mortel vaniteux et politicard, n’est que le tout début de la renaissance de la liberté dans l’Occident!
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