FRENCH L’immigration en Italie a DOUBLÉ sous Meloni et sa fausse droite!

Un inversement de tendance… de très courte durée

En réalisant cette comparaison mois par mois, nous constatons donc que ce nombre de migrants débarqués depuis le début de cette année a été à chaque fois supérieur aux observations des années précédentes, à l’exception du mois de mai, avec 8 154 migrants enregistrés en 2023 contre 8 720 en 2022. Un inversement de tendance qui ne s’est, pour l’instant, pas confirmé au mois de juin puisqu’au 22 juin, l’Italie avait déjà vu débarquer sur ses côtes 8 427 clandestins.

Le graphique ci-dessous est aussi l’occasion de rappeler que la prise de fonction de Giorgia Meloni au poste de présidente du Conseil le 21 octobre 2022 n’avait déjà pas permis de freiner à l’époque cette immigration illégale. Après une très légère baisse au mois de novembre 2022 (9 058 clandestins recensés contre 9 517 en 2021), le nombre de migrants illégaux arrivés en Italie a plus que doublé en décembre 2022 (10 788) comparé à 2021 (4 534).

À la mi-janvier 2023, trois mois après la constitution du nouveau gouvernement italien, le pays avait alors enregistré une augmentation de près de 50 % du nombre de clandestins débarqués par rapport à la même période l’année précédente. Une réalité antagoniste aux promesses affichées par les partis de la coalition Meloni-Salvini-Berlusconi, lorsqu’il était alors question pour ceux-ci d’empêcher les migrants d’arriver en Italie et de briser le manège des passeurs et des ONG.

Enfin, signalons également qu’entre-temps, un nouveau cap a été franchi par certaines ONG pro-migrants qui n’hésitent plus désormais à passer outre les injonctions des autorités italiennes pour débarquer des clandestins dans les ports de leur choix.

 6 000 migrants « mineurs » parmi les clandestins ?

En ce qui concerne l’origine de ces clandestins débarqués en Italie au cours de ce premier semestre 2023, les ressortissants de Côte d’Ivoire, au nombre de 7 574, représentent 13 % de ces arrivées. Devant les Égyptiens (12 %), dont 7 038 individus ont été recensés depuis le début de l’année sur les côtes italiennes. Pour compléter ce trio de tête, les Guinéens, avec 6 374 clandestins, représentent 11 % de ces plus de 58 000 arrivées illégales.

Viennent ensuite le Pakistan, le Bangladesh et la Tunisie. Cette dernière, avec un peu plus de 4 000 de ses ressortissants s’étant élancés à travers la Méditerranée pour gagner l’Union européenne via l’Italie n’a effectivement, selon les vœux de son président, pas « joué le garde frontière de l’Europe » pour l’instant…

L’annonce faite, le 7 juin dernier, par Giorgia Giorgia Meloni que l’Italie comptait envoyer environ 750 millions de dollars d’aide à la Tunisie suffira-t-elle à convaincre Kaïs Saïed de retenir au pays les plus « aventureux » de ses compatriotes ? L’avenir devrait le dire assez rapidement.

Enfin, pour compléter ce tour d’horizon, il faut préciser que parmi ces dizaines de milliers de clandestins débarqués depuis le début de l’année, les autorités italiennes auraient recensé environ 6 000 migrants « mineurs » isolés (à savoir sans parents ni référent adulte) selon l’ONG Save the Children.

Bien que ces dernières années, cette proportion de « mineurs » clandestins non accompagnés dans les arrivées  de migrants par voie maritime ait diminué en Italie (15,8% en 2021, 11,5% en 2022, 11,1% en 2023), leur nombre a cependant plus que doublé par rapport à la même période l’année dernière (ils étaient 2 505 le 13 juin 2022).

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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