FRENCH Napoléon contre Rothschild; nécessité de la guerre préventive des Allemands en 1941; l’aggression planifiée par Staline; l’auteur russe Suvorov validé

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Comment Hitler,  à la dernière seconde, a courageusement contrecarré la vaste guerre d’agression parfaitement planifiée de Staline contre l’Europe, également prévue pour début juillet 1941. (Voir ci-dessous.)

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Je n’avais pas du tout « oublié ce qui est arrivé à Napoléon lorsqu’il a attaqué la Russie et que l’hiver russe l’a eu, ainsi que la farouche résistance russe ».

Je pensais constamment durant toute ma vie à Napoléon et à son triste sort !

À quoi le monde imagine-t-il que je pensais en juin 1940 devant cet énorme tombeau de Napoléon ? « Wow, je ne savais pas que Napoléon était si grand ! C’est un gros cercueil ?

Je savais aussi que c’était Rothschild (et non le duc de Wellington et le général prussien Blücher à Waterloo) qui avait fait tomber Napoléon, finançant la Grande-Bretagne et les autres pour mener une guerre constante contre la France napoléonienne.

C’est parce que Napoléon, qui avait été à l’origine naïf et amical envers les juifs, et qui était en fait désireux d’en faire de bons Français (MDR !), s’est réveillé à leur vraie nature !

Après cela, l’empereur Napoléon s’est vivement retourné contre les Juifs et leur a interdit de prêter de l’argent – ​​leur principale source de richesse non gagnée et de pouvoir gigantesque !

On m’a envoyé un excellent livre sur la façon dont le grand Napoléon, d’abord judéophile, s’est « avisé » et s’est retourné contre les juifs !

J’ai adoré lire ce livre de l’italo-américain Mike King sur Napoléon contre les anciennes monarchies et la nouvelle puissance mondiale, les juifs riches de la finance. Michael S. King est un journaliste d’investigation privé et chercheur basé dans la région de New York, diplômé en 1987 de l’Université Rutgers (et patriote raciale).

https://www.amazon.com/Napoleon-Old-New-World-Orders/dp/B01N8UA4BV/ref=pd_sbs_14_1/130-4225580-9110967

“Napoléon contre et l’Ancien et le Nouvel Ordre Mondial”

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Il est assez révélateur de voir comment Napoléon s’est retourné contre les Juifs, et vice versa. C’est toujours, à partir de ce moment-là, lorsque Napoléon s’est éveillé sur le probléme juif, que les autres pays, qui étaient dans la poche de Rothschild, n’ont cessé d’attaquer la France. Ce sont EUX qui ont déclaré la guerre à la France ! Comme cela s’est produit en Allemagne en 1914 et 1939 !

C’est Rothschild qui a financé et encouragé  chaque guerre contre Napoléon.

Qu’avait fait Napoléon pour offenser ces monarques ?

Il a épousé la fille de l’empereur d’Autriche !

Il a annulé la majeure partie de la Révolution française !

Il a aboli la République française ;

il rétablit la noblesse ( « la noblesse de l’Empire » ), créant de nouvelles familles nobles à partir de Français de très haut niveau, tout comme l’avaient fait les rois Bourbon et les autres monarques ; et il cherchait par tous les moyens à dire que

….la Terreur, la guillotine et le règne de la foule, des juifs et des francs-maçons étaient terminés !

Mais Rothschild avait soudoyé l’Angleterre, l’Autriche, l’Espagne et la Prusse pour déclencher de nouvelles guerres !

Voici quelques citations pertinentes de Napoléon, considéré comme le plus grand général ayant jamais vécu, avant même Alexandre le Grand et Jules César :

 

— La mort n’est rien, mais vivre vaincu et humilié, c’est mourir quotidiennement

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— Prenez le temps de délibérer, mais lorsque le moment de l’action est venu, arrêtez de réfléchir — et foncez !

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— Il ne faut pas craindre la mort, les gars ; défiez-le — et jetez-le dans les rangs de l’ennemi !

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— La mentalité purement défensive est vouée à la défaite.

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— La justice signifie force aussi bien que vertu.

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non plus Voici à quoi ressemblait réellement l’homme – grâce à un logiciel informatique moderne, utilisé par la police lorsqu’elle trouve un crâne et/ou possède des photos (ou des peintures). Et, mesurant 1,70 m, Napoléon Bonaparte n’était pas petit non plus mais de taille moyenne pour les hommes européens de cette époque – alors il ne fut POINT “une petite crevette” (comme on dit en anglais) avec un certain « complexe » à cause d’une petite taille, comme le prétendait la propagande noire anglaise mensongère.

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— C’est une maxime de guerre approuvée de ne jamais faire ce que l’ennemi veut que vous fassiez.

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L’homme travaillait 20 heures par jour, faisant plusieurs courtes siestes pendant la journée, ce que faisait également le génie inventif Thomas Edison (qui détenait 900 brevets, dont l’ampoule électrique).

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— Les soldats lâches causent la perte de la liberté de la nation ; mais des juges lâches détruisent la loi, le gouvernement et la société elle-même.

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— Une chose est plus difficile à supporter qu’un revers de fortune : la hideuse  bassesse et l’ingratitude  de l’homme.

(Comme c’est vrai ! C’est l’histoire de ma vie en tant que nationaliste blanc dans ce mouvement impie qui consisten dans le dénigrement des juifs, beurs et des nègres au lieu d’élever notre propre race et de nous allier à la volonté de DIEU.)

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En tant qu’Hitler, je n’ai jamais, JAMAIS, oublié les leçons de la vie de Napoléon, y compris le désastre russe.

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J’étais constamment inquiet pendant des semaines avant le début de l’opération Barbarossa, le 22 juin 1941 ; L’insomnie m’a finalement forcé à prendre des somnifères à cause de mon anxiété quant à la façon dont cela allait se passer.

Et je n’ai jamais voulu une guerre sur deux fronts ! Cependant, comme vous le verrez ci-dessous, si je n’avais pas attaqué la Russie soviétique et pris l’avantage sur elle, Joseph Staline était prêt et désireux de nous attaquer par surprise et conquérir toute l’Europe !

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— Le monde n’est pas ruiné par les méchants, mais par  les bons qui sont faibles. 

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Cependant, permettez-moi également de préciser clairement que j’ai commis une énorme erreur morale et stratégique. Je cherchais à faire de la Russie une colonie alimentaire, un grenier à blé, pour les besoins du Reich allemand. C’était parce que la Grande-Bretagne nous avait affamé via un blocus de la Royal Navy entre 1914 et 1919.

De 1918 à 1919, pour nous forcer à signer le scandaleux Traité de Versailles, et avec le plein soutien du Français Georges Clemenceau, un germanophobe enragé, la Grande-Bretagne a fait mourir de faim NEUF CENT MILLE civils allemands !!!!!!!

Quand j’ai vu l’Ukraine sous domination russe et sa riche couche arable noire, la seule chose à laquelle je pouvais penser c’est : « Nous, les Allemands, devons avoir ce sol pour être à jamais autosuffisants en nourriture ! »

Nous avons perdu la guerre parce que je ne suis pas entré en Russie en tant que libérateur, mais seulement en tant que nouveau maître. Nous aurions pu obtenir toute la nourriture dont nous avions besoin en étant amis et partenaires de la fière Russie, et non de son nouveau maître.

Cette affaire avec le besoin allemand d’un grenier et les graves erreurs de l’opération Barbarossa est un sujet sur lequel j’ai souvent blogué :

FRENCH La grande erreur d’Hitler en Russie — son obsession d’arracher aux Russes pour son pays le grenier ukrainien

 

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….. « Brise-glace »

Ce livre d’un russe et ancien officier du GRU (renseignement militaire), Vladimir Rezun, alias Victor Suvorov, est génial. En anglais, c’est ce titre, “Le coupable principal/Le grand dessein de Staline pour déclencher la Seconde Guerre mondiale” …ou bien ils utilisent le titre original, « Icebreaker » (alors “Brise-glace”), traduction littérale du russe “Ledokol”.

 

 

Les navires brise-glace dans l’Arctique (comme ce navire russe doté de moteurs nucléaires) sont utilisés pour briser quelque chose de grand et de solide… afin que vous puissiez avancer. Staline considérait Hitler comme « son » brise-glace pour déstabiliser l’Occident, incitant (contre sa volonté) les pays occidentaux à se battre les uns contre les autres tandis que Staline se préparait à envahir l’Europe avec 23 000 chars et des divisions entières de parachutistes, plus le NKVD pour écraser toute résistance dans les pays conquis, dans des territoires avec de nombreux communistes locaux.

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Adolf Hitler était, selon le point de vue déformé du bolchevique Staline, un espèce d'”outil utile” pour affaiblir l’Europe occidentale, qui était encore assez forte, antisoviétique, et surtout très aguerris (l’Allemagne en guerre avec les États-Unis, la Russie tsariste, le Royaume-Uni et la France) en les amener à mener une guerre majeure les uns contre les autres, « contre les autres grandes puissances capitalistes ».

La guerre d’Hitler n’avait en réalité pour but que de protéger les minorités allemandes harcelées qui avaient été placées hors des frontières du Reich, privées de leurs pouvoirs et isolées par le traité de Versailles de 1919, qui était manifestement injuste.

Ces mauvais traitements ont eu lieu malgré les affirmations hypocrites de Woodrow Wilson selon lesquelles si l’Allemagne de la Première Guerre mondiale avait déposé avec confiance ses armes, alors il y aurait une nouvelle ère de « l’autodétermination de tous les peuples » – ce qui, selon les Allemands, devrait s’appliquer tout autant à eux.

Le messie mensonger Woodrow Wilson avec des soldats américains

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Considérez également les éléments suivants :

Staline, avec ses armées d’assassins professionnels du NKVD (comme,par  exemple, le secrétaire en 19400 de Léon Trotsky (né Braunstein), qui s’est glissé derrière lui et l’a envoyé en enfer avec un pic à glace à Mexico), aurait probablement pu laisser assassiner « le dévoreur des ouvriers” et “le militariste » Adolphe Hitler à un moment donné dans les années 1930-33, c’est-à-dire dans les années précédant l’arrivée au pouvoir d’Hitler.

Même après cela, Staline avait ses tireurs d’élite, tout comme ceux de la CIA qui assassinèrent le président John Kennedy dans une limousine découverte au Texas le 22 novembre 1963.

La limousine découverte du Führer

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Cependant, Staline n’a pas émis d’ordre d’assassinat pour éliminer Hitler en raison de son pronostic :

Un Hitler produirait tôt ou tard une longue guerre entre les pays occidentaux, offrant une grande opportunité pour l’Armée rouge de conquérir une Europe exsangue lors d’une gigantesque offensive surprise.

Vue sous cet angle, la conclusion du pacte de non-agression germano-soviétique à la fin du mois d’août 1939 et le développement simultané d’un commerce dynamique et volumineux entre Moscou et Berlin, avec des ressources importantes pour l’effort de guerre allemand, représentaient, du point de vue de Staline, une augmentation siginfiiante de la probabilité d’une guerre entre les pays occidentaux — exactement le résultat qu’il souhaitait obtenir.

C’est en effet grâce au pacte germano-soviétique qu’Hitler n’a plus craint risquer une guerre sur deux fronts en septembre 1939.

Il a pu, grâce à Staline, se concentrer sur la destruction militaire de la Pologne et, ensuite, déplacer les trois quarts des son armée vers l’Europe occidentale.

Hitler espérait en fait qu’avec la signature et la poignée de main entre Staline et le ministre allemand des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, la Pologne accepterait la raison et éviterait la guerre… La Pologne devrait désormais craindre une guerre sur deux fronts avec l’Allemagne à l’ouest et la Russie soviétique à l’est. (Mais depuis quand les Polonais ont-ils jamais été modestes, sensés, et non mégalomanes et amoureux de la guerre ?)

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Mais Staline croyait à tort qu’après le déclenchement de la guerre en septembre 1939, Paris et Londres – comme lors de la Première Guerre mondiale – résisteraient bien à Berlin et épuiseraient à fond la Wehrmacht pendant des années.

Au lieu de cela, il y a eu une Blitzkrieg (“guerre-éclair”) en 1940 et par la suite aussi une victoire-éclair (“Blitzsieg”) de la Wehrmacht ulttra-puissante contre six pays occidentaux. Je me souviens,  moi, d’avoir lu en 2003 dans un livre de Charles de Gaulle sur la DGM sa phrase qui révélait son étonnement en 1940: “En six semaines, la Wehrmacht balaya les armées de France.” Staline, mais pas lui uniquement, était donc mal informé du moral élevé de la Wehrmacht allemande, de la qualité de ses armes et du professionalisme de son entraînement, mal informé malgré tous ses espions.

Au printemps 1941, le Secrétaire général du parti communiste (son titre) rejeta toutes les rumeurs et les rapports en provenance du Japon du très précieux espion soviétique, le communiste allemand Richard Sorge, qui avait ses sources à Tokio) sur « l’Opération Barbarossa », l’invasion allemande imminente de l’URSS.

Staline n’était pas aussi intelligent qu’il ne le pensait. En fait, en 1937, pour maintenir son propre pouvoir, il avait fait liquider des dizaines de milliers d’officiers soviétiques de haut rang, parfois très compétents, de l’Armée rouge, sous une fausse accusation de trahison; d’avoir supposément commis du sabotage ou de l’espionnage pour l’Allemagne.

Le livre de Souvorov en allemand

Le livre de Suvorov en russe : (« Ledokol » signifie « brise-glace »)

en français

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À partir de 1930, Joseph Staline espérait secrètement que si cet Allemand Hitler, ennemi déclaré du marxisme, accéderait au pouvoir, en tant que chancelier du Reich et antisémite pur et dur agirait sûrement de telle manière pour les vrais intérêts des Allemands qu’il allait briser les entraves du Traité de Versailles. Mais ces limitations avaient été mis en place par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, donc il y aurait selon les désirs de Staline une deuxième guerre entre Berlin d’une part et Paris, Londres et Washington, et peut-être aussi avec Rome (bénéficaire également de la défaite austro-allemande, Rome s’étant arraché le Tyrol du sud — “le Haut-Adige” en français — dans les Hauts Alpes, un très beau territoire qui fut à 75% germanophone).

(Les Italiens n’aimaient pas vraiment les Allemands et surtout pas  les Autrichiens, c’est pourquoi ils ont mené plusieurs guerres contre eux deux. Léon Degrelle rapporte que même Mussolini respectait les Allemands mais les trouvait peu sympathiques.)

Pour répéter, le dirigeant soviétique souhaitait des hostilités à si long terme que Staline puisse enfin submerger l’Europe centrale et occidentale épuisée dans sa propre guerre- éclair. Et Adolf Hitler – à son insu – obtenait de Staline le rôle involontaire de « brise-glace de la révolution bolchevique » ! Staline pensait qu’Hitler, surtout en étant un ennemi déclaré des Juifs, déclencherait une « guerre entre les capitalistes ».

Staline était lui-même antisémite et a mené quatre épuritions majeures au cours desquelles des milliers de juifs de haut rang, comme Trotsky, ont été exécutés – 1) l’expulsion de Troski du parti communiste et  de toutes ses fonctions dans les Années vingt,  2) les procès-spectacles de Moscou avec “la Grande Terreur” du milieu des années 1930,  3) les Procès des “Cosmopolitains” après la fin de la DGM, et 4) les procès menés à cause d’une supposée “conspiration des médecins” au début des années 1950.

Mais son antisémitisme était très bien caché et il a continué à utiliser de nombreux Juifs comme sbires zélés pour ses meurtres de masse.

Les Juifs, s’ils en ont le pouvoir, adorent tuer des Slaves, des Allemands, même des Noirs et des Chinois – tous les Goīm. C’est pourquoi les Juifs sont devenus communistes en masse – afin de pouvoir assassiner des goīm sans conséquences légales: un “permis pour tuer”.)

Donc, en juillet ou août 1941 Staline voulait attaquer et dévorer avec son immense armée une Europe épuisée par la guerre. Seul le Führer prit le dessus le 22 juin 1941.

Le Panzer III allemand traverse la rivière Bug, qui faisait partie de la ligne de démarcation entre les zones de la Wehrmacht allemande et de l’Armée rouge soviétique en Pologne.

 

Plus tard voici l’arrivée de la boue — il y avait peu de routes goudronnées DANS LES CAMPAGNES après 25 ans de « paradis ouvrier » marxiste — CAR TOUT L’ARGENT AVAIT ÉTÉ DÉPENSÉ POUR DES ARMES OFFENSIVES POUR L’INVASION SOVIÉTIQUE DE L’EUROPE. Et puis est advenu vers novembre 1941 un hiver d’un froid véritablement historique. Vingt-deux soldats de la Wehrmacht, bien entraînés, se battent avec cette stupide boue… C’est surtout, mais  pas uniquement à cause de la boue, que le plus souvent possible les Allemands utilisaient deux millions de chevaux pour envahir la Russie.

À partir de novembre 1940, pendant et après la visite du ministre des Affaires étrangères Molotov à Berlin, les Soviétiques ont formulé envers Hitler et son ministre des affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, des exigences impossibles et  dangereuses, et très ouvertement hostiles à l’Allemagne, comme,par  exemple, l’obtention d’une base navale du Danemark ! Cela aurait permis à Staline de contrôler l’accès des Baltes et de l’Allemagne au minerai de fer suédois pour l’acier.

Hitler, sentant la malveillance fondamentale et inchangée de l’archi-communiste Staline, décida de l’attaquer en premier. Si seulement il l’avait fait – comme l’expliquait le général de la Waffen-SS Léon Degrelle – six semaines plus tôt !

Mais Mussolini avait lancé une guerre d’agression totalement inutile contre une Grèce auparavant amicale – et les Italiens furent vaincus par les Grecs avec l’aide des Britanniques (qui agisssaient, bien sûr, dans leur propre intérêt de guerre).

Il fallait maintenant absolument que les Anglais soient chassés de la Grèce par les Allemands avant qu’ils ne puissent  faire venir depuis les aérodromes grecs leurs propres bombardiers à long rayon d’action comme le Lancaster et voler vers le nord pour bombarder la gigantesque raffinerie de pétrole allemande de Ploiesti/Roumanie (photo), essentielle pour l’Allemagne. effort de guerre.

Sans cette raffinerie romanienne pour carburants, l’Allemagne aurait déjà perdu la guerre en 1941 ! Comment le meilleur avion de combat allemand ou le meilleur char “Roi-Tigre” aurait-il pu se bouger sans carburant ?

Ploiesti

Hitler etsa Wehrmacht durent donc d’abord passer des semaines à chasser les Britanniques de la Grèce très lointaine avec ses meilleures divisions de chars, au cours desquelles de nombreux chars tombèrent en panne (soit leurs moteurs, soit leurs chenilles, ou les deux) ou furent simplement usés mécaniquement à cause de la guerre. Pourtant, très peu de temps après – à 1 600 km au nord – Hitler dut avec les même tanks (s’ils avaient survécu au conflict en Grèce) attaquer en plus un petit et mignon pays qui s’appellait la Russie soviétique…

Tout cela s’apprend dans le brillant livre de Degrelle au titre provocant « Hitler pendant mille ans »,  que moi et ma défunte épouse Margaret avons traduit du français vers l’anglais.

Degrelle connaissait personnellement Mussolini ainsi que Hitler. Il combattit sur le front de l’Est pendant quatre ans dans la Légion wallonne de l’armée allemande (la “Heer”), puis passa dans la Waffen-SS, oune toute autre branche de la Wehrmacht, sur la suggestion de Heinrich Himmler et devint le non-Allemand le plus décoré de toute la Waffen-SS !

degrelle-ah-pour-mille-ans

Avec le titre changé par moi en « Ma vie révolutionnaire »

Eh bien, mon article ci-dessous est en grande partie basé sur « LE BRISEUR DE GLACE — Hitler dans les calculs de Staline »   de Viktor Suvorov.
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….Qui est ce « Souvorov » ?

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Suvorov, né le 20 (!) avril 1947  (76 ans) de son vrai nom Vladimir Bogdanovitche Rezun, est un Ukrainien (mais de mère russe) qui était officier dans l’Armée rouge soviétique et dans le GRU (le service de renseignement militaire).
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Le futur auteur à Genève en 1971 avec sa femme Tatïana, avec qui il est marié depuis. Ils ont une fille, Oxana, un fils,  Alexander, et deux petits-enfants. Il est censé vivre  à Bristol, en Angleterre.
Vladimir était présent lors de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968, mais sa mauvaise conscience le rendait de plus en plus anticommuniste. (On dit également que son grand-père paternel détestait les bolcheviks.)
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Ainsi, en 1974, il a fait défection avec sa famille vers l’Ouest alors qu’il servait à la mission soviétique à Genève, en Suisse. Puis, déménagé  en Angleterre, il s’est donné le pseudonyme d’auteur « Viktor Suvorov ».
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Resun avait fréquenté une école militaire portant le nom d’un grand défunt (“Souvorov”) à la ville de Voronej, dans le sud de la Russie, qui hnorifie ainsi le comte  Alexandre Souvorov  (1730-1800), le plus grand général de l’histoire russe.
Ce grand maréchal n’a subi aucune défaite dans toute sa carrière. Il remporta 68 victoires consécutives (contre les Polonais, les Français, les Italiens et les Turcs ; la dernière victoire donna à la Russie l’importante péninsule de Crimée, ce qui conduisit à la construction d’un port naval russe très important sur la mer Noire.
Souvorov – portrait à l’huile de Carl August Wilhelm von Steuben
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Resun, aujourd’hui « Viktor Souvorov », a écrit  « LE BRISEUR DE GLACE » en 1988. (Voici le titre littéral en russe : « L’histoire de la soi-disant « Grande Guerre patriotique » [= la guerre germano-soviétique] — un cours abrégé . ») 
Il a été publié en français la même année, puis en allemand en 1989 sous le titre suivant par Cotta Verlag :
Le voici en anglais depuis mon propre site à ouvrir ou télécharger gratuitement :

suvorov-icebreaker-anglais

 

……« Nous voulions mener nous-mêmes une guerre offensive »

Major général R G. Grigorenko   (  Mémoires — « Au sous-sol, on ne rencontre que des rats »,  p. 138)

“Nous [de l’Armée rouge] étions complètement préparés à une guerre d’agression – et ce n’était pas de notre faute si l’agression ne venait pas de nous. »

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Le 17 juin 19 45 , un groupe d’enquêteurs militaires soviétiques a procédé à un interrogatoire des prisonniers qui comptaient parmi les plus hauts dirigeants militaires de l’Allemagne nazie. Le maréchal W. Keitel a déclaré :

« J’insiste sur le fait que toutes les mesures préparatoires prises par nous [Allemands] jusqu’au printemps 1941 étaient purement défensives, donc pour le cas d’une attaque sur nous par l’Armée rouge.

À cet égard, toute la guerre que nous avons menée à l’Est peut être qualifiée , pour ainsi dire, de guerre préventive . Nous avons décidé de prévenir une attaque de la Russie soviétique et de détruire d’abord ses forces par notre propre attaque-surprise.

Vers le printemps 1941, je suis arrivé à la ferme conclusion que la forte concentration de troupes russes [à notre frontière] et une attaque [soviétique] ultérieure contre l’Allemagne pourraient nous placer dans une situation stratégique et économique extrêmement critique.

Surtout au cours des premières semaines, une attaque-surpise russe aurait placé l’Allemagne dans une situation extrêmement défavorable. Notre attaque était le résultat direct de cette menace imminente.

Le général A. Jodl, (photo àgauche), concepteur en chef des plans de guerre allemands, a affirmé la même chose.

Les enquêteurs soviétiques ont déployé des efforts énergiques pour discréditer les fondements de cet argument des généraux Keitel et Jodl. Mais cela n’a pas fonctionné.
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Keitel et Jodl n’ont pas changé de position et ne se sont pas excusés pour leur non-crime, et pourtant ils ont été pendus pour « crimes contre la paix » avec les autres « grands criminels de guerre » sur la base du verdict kangourou du soi-disant « » Cour internationale de Justice » à Nuremberg  .
(D’autres, comme l’amiral Dönitz, ont passé des années en prison et, bien qu’ils fussent des vieillards qui avaient servi leur pays sous le feu des décennies durant, ont perdu leur pension de retraite.)
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L’une des principales accusations, les plus dégoûtantes et les plus calomnieuses, contre les généraux et amiraux allemands était d’avoir « déclenché une guerre d’agression non provoquée »  contre l’Union soviétique.
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Pourtant, de nombreuses années se sont écoulées depuis tout cela et de nouveaux témoignages ont émergé.
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Mon principal témoin est l’amiral de la flotte de l’Union soviétique  NG Kuznetsov (1904-74 ; 1941, amiral, commissaire du peuple à la marine de l’URSS, membre du Comité central et membre du quartier général du haut commandement depuis sa fondation).
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Et voici ses déclarations :
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»Pour moi, une chose est indiscutable : Staline non seulement n’a pas exclu la possibilité d’une guerre avec l’Allemagne hitlérienne, mais il a même considéré qu’une telle guerre était inévitable.

Staline a préparé cette guerre ; sa préparation était complète et variée. Il l’a basé sur les délais qu’il s’était lui-même fixés. 

Mais Hitler a ruiné ses calculs.» (  The Eve [“L’aube”] , p. 321)

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L’amiral nous dit ouvertement et clairement que Staline considérait une guerre germano-soviétique comme inévitable et qu’il s’y préparait délibérément. Cependant, Staline ne voulait pas entrer dans cette guerre en réponse à une attaque allemande, mais plutôt de leur faire la guerre au moment et au lieu de son propre choix.
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En d’autres termes, Staline se préparait à frapper le premier, c’est-à-dire à lancer une attaque surprise contre l’Allemagne, mais Hitler a décidé de lancer sa propre frappe préventive, sabotant ainsi tous les plans de Staline.
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Des informations à ce sujet sont également fournies par  la conversation d’Hitler avec sa voix grave habituelle avec le maréchal Mannerheim en Finlande, qui n’est devenue publique qu’en 2004. (Contrairement aux affirmations mensongères habituelles du courant dominant allié, c’est vraiment Hitler qui parle. Sa voix normale était effectivement celle d’un baryton.)
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L’amiral Kuznetsov est certainement un témoin prestigieux et de haut niveau. En 1941, il occupait une position encore plus élevée que celle de George Joukov dans la hiérarchie militaire et politique soviétique. Kouznetsov était “commissaire du peuple”, tandis que Joukov n’était qu’adjoint d’un commissaire du peuple ; Kouznetsov était membre du Comité central, tandis que Joukov n’était qu’un candidat au Comité central.
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Aucun de nos autres témoins n’occupait une position aussi élevée que Kouznetsov en 1941, et aucun ne connaissait autant Staline que lui. C’est pourquoi je considère Kuznetsov comme mon témoin le plus important,  après Staline lui-même bien sûr.
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Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Kouznetsov joue un rôle unique et crucial durant les premières heures de la guerre. À ce moment-clef, sa résolution et sa capacité à ignorer les ordres sauvent la flotte soviétique de la destruction.

[JdN: Les deux paragraphes qui suivent en italique déforment la vérité.]

Le , Kouznetzov est déjà convaincu du caractère inéluctable de la guerre contre l’Allemagne nazie. Ce même jour, Timochenko et Joukov publient une directive interdisant aux commandants soviétiques de répondre aux « provocations allemandes ». Cependant, la Marine dépend d’un ministère différent (Narkomat), ce qui place Kouznetsov en dehors de cette chaîne de commandement, point qu’il utilise de façon très audacieuse.

Peu après minuit, le matin du , Kouznetsov met l’ensemble des flottes de la Marine soviétique en alerte maximale. À 4 h 45 le matin-même, la Wehrmacht lance l’opération Barbarossa. La Marine soviétique est ainsi la seule arme prête au combat au début de l’assaut allemand.

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Au cours des deux années qui suivent, la protection du Caucase contre une conquête nazie constitue le principal sujet d’attention de l’amiral. Durant toute la guerre, la mer Noire reste le principal théâtre d’opérations pour la Marine soviétique.

Kouztnesov et le président américain Franklin Roosevelt, sur la base aérienne de Novofedorivka en Crimée en février 1945. Roosevelt y était venu pour la conférence de Yalta

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Durant les années de guerre, Kouznetsov met au point les méthodes d’assaut amphibie de la Marine soviétique. En , il est élevé au rang d’Amiral de la flotte — rang récemment créé équivalent à général de corps d’armée. Il reçoit la même année le titre de Héros de l’Union soviétique. Son rang est aligné sur celui de Maréchal de l’Union soviétique, avec le même insigne, le .

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De plus, ce que Kouznetsov a dit après la guerre est tout à fait cohérent avec ce qu’il a dit avant la guerre, par exemple en 1939 lors du XVIIIe Congrès du Parti communiste de l’URSS.
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C’est le congrès du parti qui a montré une nouvelle voie : mettre fin à la terreur dans son propre pays et déplacer l’usage de la terreur vers les pays voisins!
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« Ce qui a été créé en URSS peut aussi être créé dans d’autres pays ! »  Lors de cette conférence du parti des  « vainqueurs »  qui ont décidé de devenir  des « libérateurs », le discours de Kouznetsov est peut-être le plus agressif.
C’est précisément grâce à ce discours qu’à la fin du Congrès du Parti, Kouznetsov est promu membre du Comité central – contournant le statut de candidat à ce poste – et reçoit également le poste de commissaire du peuple.
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Tout ce que Kouznetsov dit ouvertement  a été dit par Staline bien des années avant lui dans ses discours secrets. Tout ce que dit Kouznetsov est également confirmé par les actions mêmes de l’Armée rouge et de la Marine.
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Et enfin, il faut croire l’amiral Kouznetsov dans cette affaire parce que son livre a été lu par tous ses amis et ennemis, parce que les dirigeants politiques et militaires de l’Union soviétique l’ont lu, parce que les maréchaux, diplomates, historiens, généraux et amiraux soviétiques l’ont lu. lisez-le, parce que les « amis » partiaux de l’URSS à l’étranger le lisent — et personne n’a jamais essayé de contester les paroles de Kouznetsov !
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Comparons ses propos avec ceux de Keitel. Le maréchal Wilhelm Keitel dit :

« L’Allemagne n’a préparé aucune attaque contre l’Union soviétique ; c’est l’Union soviétique qui s’est préparée à nous attaquer. L’Allemagne ne faisait que se défendre contre une agression inévitable lorsqu’elle a lancé sa frappe préventive.»

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Le chef d’état-major Keitel, le chef de l’armée de l’air Göring, le chef de la marine Dönitz, le chef de la Waffen-SS Himmler, et le directeur de la Chancellerie du Parti NSDAP Bormann 

L’amiral de la flotte soviétique NG Kouznetsov a toujours répété la même version des faits : Oui, c’est l’Union soviétique qui s’est préparée à la guerre et l’aurait inévitablement déclenchée si Hitler navait pas contrecarré nos plans avec son attaque.”
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Le porte-avions russe « Amiral Kuznetsov »
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Je ne comprends tout simplement pas pourquoi Keitel a fini pendu et pas Kouznetsov. Je ne comprends pas pourquoi les gens considèrent Hitler comme un agresseur alors que Staline est considéré comme sa pauvre victime.

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Et comme l’a dit Vladimir Poutine lui-même : « J’ai appris quand j’étais enfant dans les rues de Saint-Pétersbourg que si une bagarre est inévitable, il vaut mieux donner le premier coup de poing. »
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Je comprends que les juges de la « Cour internationale de justice » de Nuremberg n’ont pas ressenti le besoin – parce qu’ils n’avaient aucune honnêteté professionnelle – de rechercher les véritables auteurs de la guerre.
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Mais je ne comprends pas du tout pourquoi les mêmes « juges » ne sont pas venus à Nuremberg immédiatement après les aveux de l’amiral Kouznetsov et n’ont pas au moins abandonné la partie sur le  déclenchement de la guerre dans les actes d’accusation contre Keitel, Jodl, la Wehrmacht allemande et contre l’Allemagne dans son ensemble.

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…..Les maréchaux et généraux soviétiques n’ont pas caché leurs intentions en 1939-41

Le chef de l’Académie de l’état-major général des forces armées de l’URSS, le général d’armée S. P. Ivanov (photo) (qui fut d’ailleurs un proche conseiller militaire du Premier ministre Sergueï Khrouchtchev lors de la crise des missiles de Cuba en 1962) …
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….a publié, avec un groupe d’historiens soviétiques de premier plan, une étude scientifique sur « La phase initiale de la guerre » à la Maison d’édition militaire de Moscou en 1974.
Dans ce livre, Ivanov non seulement admet que ce qu’Hitler a lancé était véritablement une frappe préventive, mais il mentionne également :
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« Si l’Union soviétique s’était préparée uniquement à une guerre défensive ou tout au plus à une contre-attaque, alors, bien sûr, les Allemands n’auraient pas eu l’avantage initial dont ils disposaient. »
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Cependant, si l’Union soviétique elle-même se préparait à attaquer, elle pourrait être devancée par une avancée que l’adversaire aurait réalisée quelques semaines ou quelques jours plus tôt.
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En 1941, dit Ivanov, l’avancée allemande est arrivée deux semaines plus tôt que la leur. Il existe de nombreuses admissions de ce type. Voici un autre exemple. Il est tiré du « Journal d’histoire militaire  » de 1984. Le magazine était l’organe officiel du ministère de la Défense de l’URSS à Moscou.
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Photo moderne 
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Cette revue officielle d’histoire militaire n’aurait pas pu être publiée sans l’approbation du ministre de la Défense et du chef d’état-major général (à l’époque les maréchaux de l’Union soviétique S. Sokolov et S. Akhromeïev).
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Maréchal Sokolov
Maréchal Akhromeïev
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Le  «  Journal d’histoire militaire » explique pourquoi les énormes stocks susmentionnés de munitions, de carburant et de nourriture étaient stockés près de la frontière avec les troupes allemandes.  La réponse est simple : ils étaient là pour des opérations offensives ! (MHZ n°4, p. 34)
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Sur la même page, il est ouvertement déclaré que l’attaque allemande a contrecarré les plans soviétiques.
Si, d’un autre côté, l’Armée rouge s’était préparée à se défendre ou, tout au plus, à contre-attaquer, il n’aurait pas été si facile de contrecarrer ces plans. Au contraire, toute invasion allemande n’aurait servi que de signal déclencheur pour que les troupes soviétiques prennent des mesures planifiées pour repousser l’attaque.
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Ce n’est que si l’Armée rouge se préparait à une attaque que l’invasion allemande pourrait contrecarrer le plan, car au lieu d’agir selon le plan, c’est-à-dire d’ attaquer , les troupes étaient soudainement obligées de se défendre, c’est-à-dire d’improviser, c’est-à-dire de faire quelque chose qui n’avait pas été nécessaire, ni prévu, ni planifié ni répété.
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Une chose doit être claire : si vous voulez simplement vous défendre, vous faites exactement ce que le président russe Poutine a demandé à son armée de faire actuellement dans l’est de l’Ukraine :
Vous faites exploser tous les ponts, détruisez toutes les routes asphaltées, les voies ferrées et les pistes d’aéroport. Vous construisez des clôtures en fil de fer barbelé, des champs de mines, des pièges à chars, des bunkers de mitrailleuses et vous n’autorisez que des routes d’accès étroites. Toutes les routes régulières que les agriculteurs ou autres civils pourraient emprunter et qui mènent à la frontière seront détruites.
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Mais quiconque veut massivement  attaquer  – ​​et seule une force soviétique vraiment massive aurait pu vaincre la Wehrmacht allemande, elle-même très fière et immense — 2 millions d’hommes expérimentés au combat — doit impérativement avancer vers sa frontière occidentale/la frontière orientale des Allemands.
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Par conséquent, vous CONSTRUISEZ des ponts ; vous construisez des routes asphaltées et des pistes d’aéroport.
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Cependant, toutes les clôtures de barbelés, champs de mines, pièges à chars et bunkers de mitrailleuses que vous avez construits pendant que vous étiez sur la défensive seront démantelés et de larges routes d’accès seront construites et de nouvelles voies ferrées posées, menant directement à la frontière germano-soviétique.
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Le problème de l’Armée rouge ? Léon Degrelle a expliqué ce problème ; en savoir plus sur lui ci-dessous. Afin d’attaquer rapidement, les soldats de l’Armée rouge avaient détruit toutes leurs lignes de défense soigneusement construites  et les troupes s’étaient rapprochées de la frontière et s’y rassemblaient pour attaquer.
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Mais les Allemands qui les surprirent le 22 juin 1941 purent utiliser la tactique prussienne « nicht kleckern, klotzen ! » (= « ne saupoudrez pas votre attaque – frappez fort à un seul endroit ! ») relativement facilement. Ils ont complètement percé les lignes de front – les lignes de front NON DÉFENDUES – dans quelques endroits étroits, et ont rapidement flanqué l’ennemi (ils sont venus à ses côtés, appelant « flanquant »), puis se sont également rapprochés sur ses arrières, « l’encerclant » (ou , comme le disent universellement les historiens militaires, en utilisant le mot allemand, faisant du combat une Kesselschlacht, une « bataille de bouilloire ».).
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Vous les coupez, vous les encerclez, ils sont dans votre « bouilloire », et donc soit ils meurent, encerclés et sans réapprovisionnement possible, soit ils se rendent en masse , ce que faisaient souvent les Soviétiques. Des millions de Russes encerclés – soumis à de lourdes attaques allemandes mais sans défense car leurs propres défenses avaient été démantelées – ont dû se rendre à la Wehrmacht allemande au cours des cinq premières semaines de la guerre de l’Est !
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Les lignes de front le 21 juin 1941
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Soudain, les Allemands avancent en les encerclant. Vous n’êtes pas obligé de les tuer, il suffit de les encercler, ils sont piégés — et pendant ce temps, vos autres troupes avancent.
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Pas plus tard qu’en octobre 1941, les Allemands réussirent à encercler et à capturer près de Briansk 643 000 Russes, à qui Staline avait obstinément donné son premier, célèbre (ou plutôt tristement célèbre) ordre permanent « Jamais un pas en arrière ! ». Il leur interdit la retraite — donc  ils furent encerclés. (Briansk est au sud-ouest de Moscou.) Les divisions allemandes sont en bleu.
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Les Russki partent en captivité puis travailleront dans les usines d’armement, les mines de charbon et dans les grandes fermes du Troisième Reich. À tous égards, l’encerclement, que les Allemands ont maîtrisé, est la tactique la plus humaine dans la guerre déjà trop horrible. 
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Revenons maintenant à juin 1941. Le 6 juin, les renseignements allemands furent informés que  le gouvernement soviétique avait l’intention de se déplacer de Moscou à Sverdlovsk, c’est-à-dire de  se retirer très loin vers l’est.
STOPSTOP
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La ville s’appelait  Sverdlovsk à l’époque soviétique en « honneur » du commissaire juif,  Jakob Sverdlov, qui a ordonné l’assassinat de la famille du tsar [!],. Auparavant, on appelait la ville (et on l’appelle encore depuis l’effondrement de l’Union soviétique) « Ekaterinbourg » , en hommage au plus grand tsar russe — une femme — qui était en réalité née une princesse allemande. Cathérine la Grande était originaire de Zerbst, en Saxe-Anhalt. (Ma défunte épouse Margaret aimait souvent visiter pendant des semaines cette petite ville de Zerbst en Allemagne de l’Est.)   
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C’était le juif Sverdlov qui fit liquider le tsar et sa famille… Il mourut de la grippe espagnole en 1919 et la ville d’Ekaterinbourg fut rebaptisée par les marxistes en 1924  en son nom plus le suffixe « -sk ».
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“Si les Juifs interdisent les armes à feu, seuls les Juifs en auront.”
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Les Soviétiques ont pris le pouvoir lors d’un poutsch en 1917 avec au maximum 40.000 Bolchéviques dans une population de 125 millions, dont 2,5 millions de juifs. (

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Les Soviétiques ont pris le pouvoir lors d’un poutsch (non par  une “révolution”) en 1917 avec au maximum 40.000 Bolchéviques dans une population de 125 millions (dont 2,5 millions de juifs): https://en.wikipedia.org/wiki/Russian_Empire_census#:~:text=The%20total%20population%20of%20the,median%20age%20was%2021.16%20years 

Le premier déménagement du gouvernement soviétique a eu lieu en 1918 – de Saint-Pétersbourg, situé très près de l’Ouest capitaliste et hostile, au sudest, vers Moscou (l’ancienne capitale); en 1941, une deuxième relocalisation du siège du gouvernement soviétique, encore plus situé à l’est, fut décidée. Cela aurait été de Moscou aux montagnes de l’Oural, sur une distance de 1 800 km/1 100 miles.

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Quant à ces distances, l’armée de l’air du Troisième Reich, la célèbre Luftwaffe, a produit de nombreux grands avions de guerre, mais contrairement aux Anglo-Américains, elle n’a jamais eu les énormes escadrons de bombardiers à long rayon d’action nécessaires pour raser les lointaines usines de chars, d’avions et d’armes de Staline.
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Le siège du gouvernement de Staline ne fut en réalité jamais transféré de Moscou, car Staline considérait que l’abandon de la capitale aurait pu être interprété par les Russes comme un signe de malheur et d’échec. Mais, sur ses ordres, plus de 1 300 usines d’armement russes importantes pour l’effort de guerre furent rapidement déplacées vers l’est – hors de portée des bombardiers allemands.
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Chaque nuit, les bombes des bombardiers britanniques Lancaster à longue portée, et bientôt aussi des B-17 et B-24 américains, tombaient sur les villes allemandes, mais les bombes allemandes ne tombaient JAMAIS, pas une seule fois, sur les énormes villes d’armement de l’URSS que Staline avait construites à la hâte à l’est, derrière l’Oural et techniquement sur le continent asiatique.
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En Allemagne, seuls Hitler et ses proches savaient que Staline voulait supposément quitter Moscou et se déplacer vers l’est, à Sverdlovsk. Le Dr Goebbels a noté dans son journal en 1941 qu’il avait reçu de telles informations.
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Mais ce n’est que plusieurs décennies plus tard [= dans les années 1980] que nous pourrons pleinement apprécier la nouvelle du déménagement prévu du gouvernement soviétique. Parce qu’aujourd’hui, nous savons qu’un centre de commandement a été installé à Sverdlovsk uniquement à des fins trompeuses.
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Ce n’est qu’au cours de la guerre qu’il est devenu clair que la capitale de remplacement n’était en réalité pas Sverdlovsk, mais la ville de Kouibychev (qui, avant le poutsch bolchévique, avait été appelée « Samara » et de même après la chute de l’URSS ), une ville ènvers laquelle — lorsque la situation militaire est devenue critique en été 1941 — de nombreuses institutions gouvernementales soviétiques non-essentielles et les ambassades étrangères ont en fait été déplacées.
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Kouibychev sur la Volga – qui était également une ville de l’est – était et reste une immense ville industrielle qui a  construit de grandes fusées pour les voyages spatiaux soviétiques et russes.
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Mais même Kouibychev (Samara) ne représente pas toute la vérité, mais seulement la moitié de la vérité.
Les institutions concentrées à Kuibyshev étaient celles dont la perte n’aurait eu aucun impact sur la stabilité des plus hautes autorités militaires et politiques du pays.
C’est ainsi que furent installés là le Soviet suprême, avec le « président » fantoche Kalinine, ainsi que les commissariats du peuple de moindre importance et, comme nous l’avons dit, les ambassades et les ambassadeurs étrangers s’y rendirent. (Par définition, le personnel des ambassades étrangères collectent toujours des informations sur le pas et ses politiciens.)
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Cependant, toutes les institutions véritablement importantes étaient effectivement situées à proximité immédiate de Kuibyshev, mais elles ne se trouvaient PAS à l’intérieur des limites de la ville même de Kouibychev.
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Au lieu de cela, Staline les a placés dans l’ immense système de tunnels souterrains qu’il avait fait creuser dans la roche des hauteurs de Jigouli.
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Les hauteurs de Jigouli sont une chaîne de montagnes sur la Volga, au nord-ouest de Samsara/Kouibychev, longue d’environ 75 km ; ces hauteurs représentent la seule chaîne de montagnes le long de ce fameux fleuve.
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Avant la guerre, la construction de cette gigantesque installation – le quartier général militaire prévu du gouvernement soviétique et de son état-major – était masquée par la construction bruyante et très visible d’une autre structure gigantesque – la centrale hydroélectrique et le réservoir de Kouibychev .
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Photo moderne :   « 70 000 mètres cubes d’eau par seconde » 
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Staline y avait envoyé 35 000 misérables prisonniers du Goulag, ainsi que des milliers de tonnes de matériaux et d’équipements de construction, et tout le monde comprenait très clairement pourquoi cela se produisait. Évidemment, il s’agissait de construire la centrale hydroélectrique…..
Vraiment?
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Après la guerre, l’ensemble de la structure massive a été déplacé plus au nord sur la Volga et la centrale hydroélectrique a été reconstruite à un nouvel emplacement !
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Pour la première installation, un site de construction a été choisi là où aucune centrale hydroélectrique ne pouvait même être construite, mais quelque chose de camouflé et hautement secret a été construit en même temps : un magnifique centre de commandement souterrain , ou plus précisément sous la roche.
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Dans les archives allemandes d’avant Barberousse, il n’y a aucune référence à Kouibychev comme capitale de remplacement soviétique, et encore moins aucune mention d’un immense centre de commandement creusé dans la pierre massive des montagnes Jigouli, situé au détour de la ville plus au nord de la rivière Volga.
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Les services de renseignement allemands ne disposaient que d’informations (en réalité des « désinformations », en russe « desinformatsiya » ) sur un transfert du gouvernement soviétique vers un centre de commandement dans la ville de Sverdlovsk.
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Mais le gouvernement ne peut pas être transféré dans un centre de commandement qui n’existe pas du tout. Mais qui alors diffuserait de fausses informations sur un déménagement vers un faux centre de commandement ?
Cela ne peut être fait que par quelqu’un qui a inventé ce faux centre de commandement comme couverture, c’est-à-dire par le gouvernement soviétique lui-même, ou plus précisément par le chef généralement très rusé de ce gouvernement, Joseph Staline.
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Le faux centre de commandement a en réalité été créé  pour que l’ennemi puisse un jour le « découvrir ».
Et maintenant que ce moment était venu, le contre-espionnage allemand, l’ Abwehr [dirigée par le traître, Amiral Canaris, mais c’est ça une autre histoire] a reçu des « informations secrètes » qui avaient été concoctées spécifiquement pour nourrir la notion selon laquelle « Staline ne se prépare pas à attaquer l’Allemagne ; regarde, il a tellement peur de nous qu’il prépare une nouvelle capitale dans l’Est….. »
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Le message « divulgué » aux services de renseignement allemands sur l’intention du gouvernement soviétique de s’installer à Sverdlovsk est un « secret » du même tonneau pourri que le discours de Staline aux diplômés de l’académie militaire , ou les bavardages des ambassadeurs soviétiques et un communiqué de TASS. . [JdN : nous écrivons encore ici l’année 1988, en pleine guerre froide, lorsque la Russie était encore sous un régime soviétique. L’agence de nouvelles TASS, aujourd’hui sous Poutine, dit généralement la vérité.]
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Si le contre-espionnage allemand reçoit de fausses informations sur les intentions du gouvernement soviétique, cela signifie que les dirigeants soviétiques tentent de cacher quelque chose d’important qui se passe là-bas, quelque chose d’autre étant alors en construction à cet endroit-là.
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Il n’est pas difficile de deviner de quoi il s’agit. Si les dirigeants soviétiques diffusent de fausses nouvelles sur  leur intention de se retirer vers l’Est , ils ont probablement l’intention de faire exactement le contraire, c’est-à-dire de se déplacer avec 75 % de l’Armée rouge vers l’OUEST !
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La ruse était également la suivante : en plus du centre de commandement hautement sécurisé, loin à l’est, sous les hauteurs de Jigouli, dont l’emplacement était difficile à déterminer mais finalement non introuvable, il y avait un autre quartier général du gouvernement :
….un train ferroviaire  .
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En cas de guerre, ce centre de commandement évidemment mobile, couvert par plusieurs sections blindées du NKVD et accompagné de trois sections du Commissariat du peuple au renseignement, pourrait apparaître à tout moment dans la zone arrière des opérations de combat.
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Cette possibilité d’être à proximité d’un théâtre de guerre principal se reflète également dans le nom de ce train : le “Centre de commandement principal avancé”.
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« avancé », hein ? Alors on ne songeait point reculer mille kilomètres en arrière vers l’est pour aller vivre sous un rocher situé sous les hauteurs de Jigouli, mais « se déplacer…. AVANT”!
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Plusieurs points d’arrêt soigneusement couverts et camouflés avaient été préparés pour ce train du centre de commandement avancé, qui avait déjà été préparé en temps de paix pour être connecté au réseau de renseignement gouvernemental. Il suffisait de connecter les lignes aux boîtiers de commande correspondants dans les trains.
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Il n’est pas nécessaire d’expliquer qu’un  centre de commandement mobile est destiné à une guerre d’agression,  à une situation dans laquelle ses troupes progressent rapidement où les dirigeants, avec tous leurs systèmes d’administration et de communication qui consomment beaucoup d’espace, doivent être capables de suivre d’assez près ses propres armées qui attaquent et avancent.
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Comme il y avait de nombreux théâtres de guerre, Adolf Hitler disposait également d’un train de commandement, le train spécial du Führer (le Führersonderzug). Cela l’a amené relativement près des lignes de front – ou lors de réunions avec Mussolini, par exemple. Ici vous pouvez voir le train le 20 avril 1941 (à l’occasion du 52e anniversaire d’Hitler) près de Mönichkirchen/Basse-Autriche (appelé sous le Troisième Reich « Gau Lower Danube »).
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Dans une  véritable guerre défensive, il est plus facile, plus fiable et plus sûr de mener les affaires gouvernementales depuis un bureau au Kremlin, depuis une station de métro souterraine en dessou des rues de Moscou, ou depuis les tunnels creusés en profondeur dans les montagnes Jigouli.
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Si nous rassemblons maintenant divers petits fragments d’informations et les rassemblons tous, nous pouvons dire avec une certaine certitude qu’un centre de commandement important pour l’attaque contre l’Allemagne devait être, ou était destiné à être, situé sur la ligne ferroviaire Minsk-Vilnius ( plus proche de Vilnius).
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Quelques jours après que les dirigeants allemands eurent reçu des « informations secrètes » sur le prétendu transfert du siège du gouvernement soviétique à la ville de Sverdlovsk – ce « déplacement vers l’est » avait pour but de simuler le « retrait prudent des dirigeants soviétiques qui craignaient l’Allemagne » – le véritable  gouvernement soviétique a commencé sa relocalisation strictement déguisée vers l’ouest, vers la frontière soviétique occidentale, dans les régions de Minsk et de Vilnius.
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Chaque soldat sait déplacer un état-major important lors de manœuvres ou en conditions de combat. Le service opérationnel sélectionne l’emplacement des futurs collaborateurs ; un commandant de niveau supérieur confirme la sélection effectuée et autorise le déplacement.
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La forêt dans laquelle le personnel doit être installé est délimitée afin qu’aucune personne non autorisée n’y ait accès ; puis arrivent les ingénieurs de combat et les hommes des troupes de renseignement, chargés de mettre en place des filets de camouflage et d’établir des liaisons de communication.
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Ensuite, le chef du service de renseignement de la formation en question (la division, le corps, l’armée, le secteur du front) se présente et vérifie personnellement si les liaisons de communication avec tous les participants importants sur le lieu en question fonctionnent de manière fiable, puis l’état-major et ses officiers apparaissent enfin.
Il leur suffit de connecter leurs téléphones et machines de chiffrement aux réseaux de communication préalablement vérifiés.
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Au cours des dernières semaines précédant le 22 juin 1941, l’Armée rouge fonctionnait comme un mécanisme unique et bien réglementé :   des dizaines de chefs du service de renseignement des corps de fusiliers et mécanisés [= chars et obusiers] apparurent dans les forêts frontalières et immédiatement après le déploiement secret des postes de commandement de ces corps commença. Immédiatement après, les chefs des services de renseignement de l’armée apparaissent dans cette zone forestière.
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Leur présence est le signe que l’état-major de l’armée, les généraux et les colonels, vont bientôt se présenter ici. C’est un signe fiable, et les hauts officers apparaissent effectivement. Le jour même où le Kremlin diffusait la communication TASS, les chefs des troupes de renseignement des fronts arrivaient dans les coins reculés des forêts intactes et bien protégées. Dès que les liaisons de communication ont été vérifiées, l’état-major du front a camouflé et dispersé ses colonnes pour le déploiement.
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Mais le moment est maintenant venu pour l’arrivée d’un chef des services de renseignement encore plus important – à seulement 150 km de la frontière allemande (prussienne orientale).
C’est pourquoi le commissaire du peuple au renseignement IT Peresypkin, chef du Corps des transmissions de l’Armée rouge, se rend secrètement à Vilnius.
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Pouvons-nous deviner pour quelle  personne ce Peresypkin vérifie le réseau d’information ? Le commissaire du peuple Peresypkine n’a qu’un seul supérieur direct, il faut le savoir, et cette personne est le président du Conseil des commissaires du peuple, le camarade Joseph Staline.
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Le voyage du commissaire du peuple au renseignement vers la  frontière de la Prusse orientale se déroule de telle manière que personne ne peut en être informé. Le commissaire du peuple utilise un train de voyageurs civil ordinaire et régulier, mais à l’arrière est attelé un wagon spécial supplémentaire dans lequel Peresypkine voyage avec ses adjoints.
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Le voyage du Commissaire du Peuple au Renseignement est top-secret. Même les messages cryptés que Peresypkine reçoit de Moscou sont signés de son propre nom comme étant celui de lui-même en tant qu’expéditeur à Moscou : « Peresypkine ».
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Le service de chiffrement du réseau de renseignement gouvernemental doit en conclure que Peresypkine est toujours à Moscou et n’a pas quitté la capitale.
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Ce que Peresypkine lui-même a à dire est intéressant :
» Littéralement à la veille de la guerre, J.V. Staline m’a dit d’aller dans les républiques baltes. Pour une raison quelconque, j’ai associé cette tâche responsable aux événements imminents de guerre.
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Le soir du 21 juin 1941 [un jour avant l’attaque allemande], je me suis rendu à Vilnius accompagné d’un groupe d’employés responsables du Commissaire du peuple au renseignement .
Nous y étions lorsque la guerre a commencé. » — (Extrait de « Les troupes de renseignement pendant les années de la Grande Guerre patriotique ». Moscou 1972, p. 17)
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Le matin du 22 juin, l’Allemagne ayant envahi, ce Peresypkine reçut un télégramme de Moscou alors qu’il se trouvait à la gare d’Orcha :
» NE PENSEZ-VOUS PAS QU’IL EST NÉCESSAIRE DE RETOURNER À MOSCOU EN RAISON DES CHANGEMENTS DE SITUATION ? PERESYPKINE« (« Les troupes de renseignement »,  pp. 32-33)
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Peresypkine parcourt des lignes ferroviaires qui sont non seulement entièrement occupées par les militaires, mais qui ont également reçu l’ordre il y a quelques jours de se convertir en opérations de guerre et d’être ainsi prêts à agir dans des conditions de combat.
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Peresypkine se rend dans une région où d’énormes masses de troupes soviétiques sont secrètement massées aux frontières, avec l’ordre de n’emporter avec elles « que ce qui est nécessaire à la vie et au combat ». (Anfilov, L’acte immortel, p. 184)
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Peresypkine se rend sur le territoire d’une région militaire dans laquelle existe déjà un front, dont l’état-major a déjà envoyé des documents top-secrets à des milliers de destinataires d’ordres, ordres dont il est interdit d’envoyer à toute personne inférieure avant le début de la guerre. .
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Peresypkine se rend dans une zone où un centre de commandement gouvernemental est secrètement installé. Peressypkine voyage sur ordre personnel de Staline et sait que ce  « voyage est lié aux  événements imminents de guerre  ».
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Pourtant, c’est Hitler qui attaque – et Peressypkine quitte son waggon secret, s’empare du premier camion qu’il peut trouver et retourne à toute vitesse à Moscou.
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On peut en conclure que si Hitler n’avait pas attaqué, le commissaire du peuple au renseignement, le camarade Peresypkine, serait arrivé au centre de commandement secret de la région de Vilnius et aurait ensuite agi conformément aux « événements imminents de guerre  ». Autrement dit, il aurait repris le réseau de renseignement militaire : le réseau gouvernemental et le système « Renseignements d’État en temps de guerre ».
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Mais maintenant, étant donné que c’est Hitler qui a attaqué, le voyage de Peresypkine vers une guerre d’agression  doit être immédiatement interrompu.
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Bien que Staline ait envoyé Peresypkine dans sa guerre d’agression espérée, l’attaque qui arrive provient d’Hitler, ce qui était complètement inattendu tant pour Staline que pour Peresypkine.
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L’attaque préventive d’Hitler représente un  « changement de situation » aussi grave pour l’Armée rouge qu’elle devient une raison pour rapidement passer outre bon nombre des mesures les plus importantes du gouvernement soviétique et pour improviser, conduisant même au retour à  Moscou du grand commissaire du peuple. Effectivement,  ce Peresypkine se rend à Moscou par le premier camion qu’il trouve dans la rue.
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LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT SOVIÉTIQUE s’étaient déjà déplacés vers l’ouest pour la guerre d’aggrégation de Staline – une guerre dans laquelle une invasion préventive allemande n’était pas du tout prévue.
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Dans la nuit du 21 juin 1941, le chemin de fer entre Moscou et Minsk devait transporter vers les régions occidentales du pays tous ces gens :
— les cadres supérieurs du Commissariat du Peuple à la Défense,
— le NKVD (les gentils garçons, pour la plupart des juifs, qui torturent et assassinent les dissidents),
— le Commissariat du Peuple au Contrôle de l’Etat et
— d’autres responsables importants du gouvernement soviétique.
Le but du voyage vers l’ouest était la guerre d’agression contre l’Allemagne.
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Les hauts fonctionnaires suivants ont préparé ce voyage secret vers les frontières occidentales :
–le commissaire du peuple aux affaires intérieures, candidat du Politburo et commissaire général à la sécurité de l’État LP Béria, l’un des plus terribles meurtriers de masse de l’histoire soviétique, celui-ci ayant  été un an avant l’ instigateur del’infâme massacre de la forêt de Katyn de 23 000 officiers polonais (Béria à Staline : « Nous devons liquider ces ennemis obstinés du pouvoir soviétique »)…. 
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…plus loin..
— le membre du Comité central et commissaire du peuple au contrôle de l’État, le commissaire de l’armée LS Mechlis (un juif et, selon Wikipédia, « l’homme le plus détesté de l’Armée rouge » — https://de.wikipedia.org/wiki/Lew_Sacharowitsch_Mechlis  ) ,
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— le candidat du Comité central et commissaire du peuple à la défense et maréchal de l’Union soviétique SK Timochenko et
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— d’autres personnalités de l’empire de Staline.
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On ne peut exclure que Staline lui-même ait préparé un tel voyage secret dans l’ouest e l’URSS. Pour chacun de ces responsables de l’État, un groupe de soutien mixte a été constitué, composé des plus hauts représentants des commissariats du peuple les plus touchés et les plus importants pour l’effort de guerre.
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Le matin du 21 juin 1941, un jour avant le « Barbarossa » allemand, la formation de ces groupes opérationnels était achevée.
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Chaque groupe de travail attendait juste son chef, qui se trouvait à ce moment-là à une dernière réunion du Politburo au Kremlin, pour pouvoir ensuite l’accompagner secrètement dans la zone de guerre.
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Tous les membres de ces groupes opérationnels savaient dès le matin du 21 juin qu’une guerre allait éclater.
Oui, ils savent même que Minsk était leur destination (ce qui est également vrai), mais pas Vilnius, qui se trouve à deux pas de Minsk.
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Tous les membres de ces groupes de travail savent que l’Union soviétique est déjà en guerre avec l’Allemagne, même si la guerre n’a pas encore été officiellement déclarée et que les opérations de combat n’ont pas encore commencé .
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C’est exactement pourquoi les groupes sont secrètement transférés vers l’Ouest afin que ces opérations de combat contre le Reich puissent commencer !
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Mais une chose est surprenante : personne, y compris les dirigeants de ces groupes actuellement au Kremlin, ne soupçonne une invasion allemande imminente .
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Oui, et d’ailleurs, lorsque les informations allant dans ce sens commencent à affluer le soir comme une crue éclair,  les plus hauts dirigeants soviétiques refusent d’y croire.
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Du Kremlin, du Commissariat du Peuple à la Défense, de l’État-Major, des directives appropriées affluent vers les installations frontalières et des appels téléphoniques menaçants sont lancés pour « ne se livrer en aucun cas à des provocations » .
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Cela nous amène à une question impérieuse : si les dirigeants soviétiques ne croyaient pas à la possibilité d’une invasion allemande, alors quel genre de guerre envisageaient- ils de mener ? 
Il n’y a qu’une seule réponse possible : ils se dirigeaient vers une guerre qui était censée commencer  sans invasion allemande  .
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Les groupes de fonctionnaires qui les accompagnaient passèrent des heures angoissantes à attendre et finalement, à 6 heures du matin le 22 juin, ils furent informés que le voyage vers la frontière occidentale avait été annulé parce qu’Hitler (et non Staline) avait déclenché la guerre.
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Si les responsables de l’État soviétique s’étaient préparés à se rendre aux postes de commandement secrets situés aux frontières occidentales pour arrêter une invasion allemande et non pour déclencher la leur, ils auraient alors dû se précipiter vers l’ouest au signal indiquant qu’une telle invasion avait commencé, mais ils ont annulé leurs voyages.
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Ils étaient prêts à s’aligner à la frontière pour jouer un rôle de premier plan dans une guerre d’agression, mais pas dans une guerre organisée par les Allemands et non par les Soviétiques. Hitler les avait privés de ce plaisir distinct.
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Je cite un rapport standard tout à fait normal.
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Mon témoin, D. Ortenberg, occupait le 21 juin 1941 le poste de chef du département d’organisation et d’instructeurs au Commissariat du peuple au contrôle de l’État. Il décrit lui-même sa fonction comme « en termes militaires, une sorte de chef d’état-major ».
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Général de division D. Ortenberg, vous avez la parole :
« Les gens me demandent parfois : Quand la guerre a-t-elle commencé pour vous ? “Le vingt et un juin.” « [? ! ]»
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« Oui, c’est comme ça.
Dans la matinée, j’ai été convoqué au Commissariat du Peuple à la Défense, où on m’a dit qu’un groupe d’employés du Commissariat du Peuple dirigé par le maréchal SK Timochenko se rendait à Minsk.
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On m’a dit que j’en ferais partie. On m’a suggéré de rentrer chez moi, de mettre mon uniforme et de me présenter au Commissariat du Peuple. 
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La salle d’enregistrement du Commissariat du Peuple à la Défense était remplie de personnes en uniforme. Ils avaient avec eux des dossiers et des cartes et étaient visiblement excités.
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Les conversations se déroulent à voix basse. Timochenko s’est rendue au Kremlin…
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Le 22 juin, à cinq heures du matin, le commissaire du peuple revenait du Kremlin. Il m’a appelé vers lui :
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« C’est les Allemands  qui ont commencé la guerre ! Notre voyage à Minsk n’aura pas lieu.”
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— D. Ortenberg, «  Juin-Décembre ’41 ». Moscou 1984, p. 5-6)
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On ne sait pas d’où vient la légende selon laquelle Hitler a déclenché la guerre à l’Est le 22 juin 1941 et a utilisé la force pour entraîner l’Union soviétique dans la guerre  .
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D’un autre côté, si nous écoutons ceux qui se trouvaient à proximité immédiate des plus hauts dirigeants soviétiques à ces jours, heures et minutes, alors tout semble complètement différent :
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Le 22 juin 1941, Hitler déjoue le plan de guerre soviétique. Hitler avait étendu sa guerre au territoire sur lequel un autre plan de guerre avait été élaboré –celui de Staline – le 19 août 1939 !
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Hitler n’a pas permis aux dirigeants soviétiques de mener leur guerre comme ils l’entendaient, les obligeant soudainement à improviser et à faire des choses pour lesquelles ils n’étaient absolument pas préparés.
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C’est leur propre territoire qu’ils durent soudain défendreCe n’est pas moi [Viktor Souvorov] qui ai tout inventé. C’est ce que disent les plus hauts généraux soviétiques.
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« Parce que Staline ne s’est pas présenté au monde pour élaborer ses vues et ses plans, on a cru qu’il n’en avait point. C’est une erreur typique des intellectuels bavards.» —   Robert Conquest (  Au début, le camarade Kirov est mort  , p. 98)
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2 Comments

  1. Merci pour votre article, Monsieur de Nugent. Je viens de découvrir votre site hier (et vous par la même occasion) et vous faites un formidable travail. Votre écrit rejoint ce que ce que le révisionniste Reynouard (que vous connaissez sûrement) expliquait à travers ses écrits et vidéos. J’apprécie grandement que vous traduisez vos articles en français en pensant à votre communauté francophone (mon niveau d’anglais étant malheureusement très mauvais). Je continuerai à vous lire avec assiduité.

    De la part d’un jeune nationaliste français.

    • Cher camarade français, je suis ravi de vous accueillir parmi mes lecteurs. D’ailleurs, mon plus grand partisan est un Français. Je suis d’origine française lointaine et ma seconde épouse était originaire de Strasbourg ; nous vivions à Aix-en-Provence. (Mais quelle ironie que je sois né – en 1954 – le 14 juillet ! Je ne célèbre point ce jour d’horreurs ni les bains de sang qu’il a déclenchés !)

      La nation française, à part ses francs-maçons – traîtres au service des juifs – est parmi les plus magnifiques de toutes les nations blanches, et la plus agréable, ce mélange celtique, germanique et méditerranéen qui a tant de charme, d’humour et qui est aussi travailleur. “Travail, famille, patrie!”

      En plus, les Français savent “être” autent que “faire” — de se délecter de la vie,  et de ses beaux  moments, un trait que le grand maître spirituel Eckhart Tolle (un Allemand) décrit comme étant notre plus haute cible. Être dans le moment présent — cela échappe souvent aux peuples germaniques/anglo-saxons, qui savent trés bien “faire”, accomplir des tâches sans nombre, tout en se stressant! Toute une vie — des décennies entières — peut ainsi être gâchée, et dans le réincarnationnisme (un mot qui est mon néologisme) nous réalisons que la plupart des vies est gâchée, et qu’il en faut donc plus d’une centaine pour faire suffisamment de progrès spirituels pour mériter d’être diplômé de cette planète qui est pleine de misère entièrement auto-induite. 

      J’interpréterai votre commentaire comme un signe venu d’En Haut pour augmenter ma production de contenus dans la langue de Molière. Connaissant les Français, un peuple capable d’une grande gentillesse et générosité – un trait celtique que le Juif exploite surnoisement – chaque atrocité commise par les juifs et les musulmans, notamment contre les femmes, les filles et les personnes âgées françaises – me dérange énormément. C’est vraiment un peuple qui ne l’a pas mérité et qui doit survivre et retrouver son ancienne gloire!

      Cordialement,

      Jean de Nugent

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