FRENCH Politiciens crees pour la guerre, selectionnes pour leurs scandales

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L’IRAN”

UN REGARD DERRIERE LE RIDEAU

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UN REGARD DERRIERE LE RIDEAU

(Note d’Apparition dans les médias :Gordon Duff sera à l’émission phare The Hour, du Programme des Affaires En Cours de IQRA TV. 20h30-21h30, le dimanche sur le Canal 826, sur Sky. Ce programme offre une analyse sérieuse des questions politiques, sociales et culturelles à un auditoire adulte.)

Dans une entrevue unique avec un représentant aux plus hauts niveaux politiques du Pentagone, de la Maison-Blanche et de la CIA, nous voilà offert un regard unique sur ce qui s’est joué “derrière les rideaux” dans les différents domaines d’élaboration des politiques au cours de la période comprise entre 1999 et 2007. Beaucoup de notes ont été prises de réunions avec le Président Bush et tous ses conseillers politiques de haut rang. Ce n’est qu’un teaser.

Une source haut placée au sein de la Maison Blanche et de la CIA a confirmé, dans une interview, que l’invasion de l’Iran était prévue pour 2006, mais prévue en 1999. Nous avions entendu certaines rumeurs à ce sujet avant, mais pas avec autant d’éléments, et on m’en annonce davantage. Dans un entretien avec un fonctionnaire de l’administration politique Bush :

Q. Quelle est la première chose qui vous vient à l’esprit quand vous pensez à votrehttp://www.veteranstoday.com/wp-content/uploads/2010/12/ScreenHunter_03-Dec.-05-19.00.gif travail à la Maison Blanche ? Vous avez lu mes articles, que pensez-vous de mon point de vue sur les choses ?

R. Vous êtes plus à même que quiconque de comprendre comment les choses fonctionnaient, la seule personne disposée à le clarifier. Vous évoquez aussi des choses comme les gens du Pentagone, avec lesquels j’ai travaillé, ceux qui se dressaient contre Bush, Cheney et le gang de l’AIPAC au NSC (Conseil National de Sécurité). Je vois aussi que vous n’avez pas les bases d’information dont vous avez besoin. Sur certains sujets, vous vous trompez, en particulier sur les motifs de [l’invasion de] l’Irak. Le but a toujours été l’Iran, l’Irak était simplement une porte.

“L’invasion de l’Irak était un “fait négocié” en 1999, mais pas comme vous l’avez pensé pour voler du pétrole et escroquer des milliards, ça, c’est toute la sauce. L’Irak, la totalité de la présidence Bush, avait un but, éliminer l’Iran.”

Q. Vous avez parlé des journalistes. Quelle en a été votre expérience?

R. J’ai de bons amis au New York Times, au Time Magazine, au Washington Post et dans d’autres titres. Ils savent tout cela. Ils ne sont pas dupes. Ils pouvaient écrire quelque chose mais ça n’aurait jamais été imprimé.

Q. Retour à l’élection de 2000. Le premier obstacle a été, me dit-on, d’éliminer John McCain. Etait-ce le cas ?

AU SUJET DU SEXE, DES MENSONGES, ET DES ENREGISTREMENTS VIDEO, DU 9/11, DE L’IRAK ET DE L’AMERIQUE NEOCON

R. “Il était l’ennemi n°1, entêté, imprévisible et déjà terni par le scandale des Keating 5, avec tous ses défauts, il n’avait pas le gros cadavre dans le placard nécessaire au poste. McCain ne pouvait pas être soumis à un chantage comme Bush, et McCain était donc un risque. Si vous ne pouvez pas être contrôlé, soumis à un chantage ou acheté, ou les deux, vous n’irez nulle part, à Washington.

McCain est un coureur de jupons, en fait. Pour un héros de guerre, avec le charme de John McCain ce n’est rien, il ne tomberait jamais dans le genre de piège où Clinton est tombé. Rove a été chargé de se débarrasser de McCain. Nous avons tous vu ce qui s’est passé en Caroline du Sud. Ca a été un travail de maître”.

Q. Quand vous parlez de McCain comme n’étant pas vulnérable, il l’était certainement en Caroline du Sud, quelques rumeurs et diffamations et il était parti. Vous dites que Bush est plus vulnérable ?

R. “Une fenêtre sur pas mal de choses peut être trouvée dans le procès Rosen-AIPAC. Bush a de sérieux problèmes, nous allons simplement en rester là.

En ce qui concerne Rosen, il n’était tout simplement pas un lobbyiste de l’AIPAC, il a siégé au sein du Conseil National de Sécurité jusqu’en 2005 en tant que directeur de la Politique Etrangère de la Rand Corporation. Quand la presse parle d’un employé de l’AIPAC et d’espionnage, il n’a rejoint l’AIPAC que plus tard, après son arrestation.

L’enquête du FBI et son accusation pour espionnage couvraient une période où il a été au centre de l’administration Bush, un formulateur politique clé aux plus hauts niveaux du gouvernement. Rosen, inculpé en 2004 pour espionnage pour Israël, était responsable de la formulation de la politique Américaine au Moyen-Orient et en grande partie responsable du sort du peuple palestinien, pas un petit conflit d’intérêts pour un lobbyiste Israélien et espion accusé”.

Q. Rosen a porté des accusations, dit que l’AIPAC espionne tout le temps et qu’ils ne font rien, à part regarder de la pornographie. Vous avez travaillé avec ce gars-là, que savez-vous ?

R. “Rosen a des cochonneries sur absolument tout le monde. Ses dépositions lors de son divorce sont fascinantes à lire. Elles sont sous scellés maintenant, mais il y a des exemplaires en circulation. Je sais que des journalistes à Time Magazine les ont, d’autres aussi. Le FBI a des tonnes de documents, ils ont été après Rosen pendant des années. Quant à l’AIPAC, Rosen m’a parlé de leurs opérations d’espionnage à plusieurs reprises, mais personne n’avait besoin de le dire, C’était plus qu’évident pour nous tous.

Q. Vous avez parlé de Rosen et de son “livre noir”, qu’il a des cochonneries sur “tout le monde”. Les histoires évoquées aux infos mentionnent juste du porno. Ca ne semble pas si grave. Des cochonneries, et pas seulement du porno, quel genre de cochonneries ?

R. “La plupart du temps des choses du sexe, asservissement pour gay, clubs, argent frais dépensé sur le sexe, liaisons dans les toilettes publiques, ce genre de choses. Beaucoup de personnes clés autour du président sont impliqués et il y a une surveillance du FBI, en quantité massive, des photographies, des vidéos, et un ou plusieurs informateurs infiltrés ont enregistré des conversations avec les principaux membres du Conseil National de Sécurité. L’espionnage, les secrets nucléaires communiqués à Israël, c’était chose commune.

J’ai vu, avec deux autres témoins, le plus haut fonctionnaire de contre-terrorisme de Bush, en fait le principal conseiller de Bush sur la lutte contre le terrorisme, qui avait servi Clinton et d’autres, passer des plans d’armes nucléaires à un agent Israélien, comme si de rien n’était”.

Q. Est-ce que le FBI au courant ?

R. “Pendant des années, des agents du FBI, j’ai une liste de noms, ont travaillé pour mettre un terme à ça. Puis j’ai appris que le Ministère de la Justice a enterré la poursuite, celle de Rosen est restée dans l’administration Obama avant d’être étudiée. Les témoins ont été menacés de poursuites et les coupables, les espions, ont été autorisés à continuer à faire ce qu’ils font. C’est ce que Rosen sait et ce dont il parle quand il dit que l’AIPAC était impliqué dans l’espionnage. Ce n’est pas seulement que l’AIPAC est dit recevoir des informations, c’est que ça venait de hauts fonctionnaires de l’administration”.

Q. Revenons à la chose sexuelle. Jusqu’où ça va ?

R. “Une plaisanterie célèbre dans le NSC, il y avait une photo de quelqu’un embrassant Laura Bush sur la joue et serrant la main du Président Bush. La même personne avait, pas si longtemps avant, utilisé ces mêmes lèvres et ces mêmes mains dans les toilettes publiques pour hommes”.

Q. Que savez-vous du 9/11 ?

R. “Le 9/11 était prévu dès 1999, ou avant, pour être exécuté dès que l’équipe Bush serait en place. Une réunion en avril 2001, une réunion décrivant l’invasion de l’Irak, pourrait avoir été le feu vert”. Chalibi était en place dès le début, dès le premier jour. Je me souviens leur avoir dit que c’était un escroc bien connu, de très mauvaise réputation et que les choses en Irak s’effondreraient immédiatement. Personne au Conseil National de Sécurité n’a jamais parlé de ce qu’ils feraient une fois que Saddam serait renversé. Personne ne semblait s’en soucier vraiment.

Bien sûr, aucune de ces personnes n’a d’expérience réelle des questions militaires ou, en fait, de beaucoup d’autre chose”.

Q. Comment l’invasion de l’Iran était-elle censée fonctionner?

R. “C’est là que tant de personnes ont tout faux. En fait, il n’y avait jamais de discussion sérieuse sur le terrorisme ou Al-Qaida ou bin Laden. Ces choses n’étaient pas même évoquées en fin de réunion. Le seul aspect qui comptait était de savoir comment ça pourrait être utilisé pour justifier l’invasion de l’Irak, puis l’attaque de l’Iran.

Q. Le renseignement sur l’Irak, nous savons tous qu’il était bidonné. Quand l’a-t-on appris ?

R. “L’administration ne croyait pas aux faux renseignements, il a été créé, mis en place avant les élections pour être prêt pour, eh bien je suppose, pour le 9/11. Contraindre Plame et Joe Wilson au silence a été fait par les mêmes personnes qui ont planifié la création du renseignement falsifié. Il n’y a jamais eu une discussion au sujet d’une grave menace terroriste contre les États-Unis. Ces gars-là seraient tombés de leurs chaises, seraient morts de rire. C’était une blague pour eux, le 9/11, l’invasion de l’Irak, tout ça”.

Q. Retour à l’Iran, comment l’invasion devait-elle commencer ?

R. “Tout allait arriver à Bahreïn. Les plans étaient d’attaquer les Américains, de faire sauter des clubs, des restaurants. Il était prévu de mettre en scène une attaque de type “Golfe du Tonkin” et d’en rejeter le blâme sur les bateaux torpilleurs Iraniens. Les gars dans l’armée étaient au courant de ça et il y avait une forte opposition. Le Colonel de Marine Joe Molofsky était le véritable héros. Il a fait plus pour faire échouer les plans de l’administration que quiconque, Molofky et le général Mattis. C’étaient vraiment de francs tireurs, par qui j’ai appris à faire confiance à la Marine.

Le gouvernement là-bas, leurs services de sécurité, je crois qu’ils étaient très impliqués. Ca aurait été bien de voir quelque chose à ce sujet dans Wikileaks”.

Q. Vous avez dit que la guerre devait commencer en 2006. Y avait-il un calendrier ?

R. “Absolument. Le général Petraeus a été envoyé en Irak pour calmer les choses, pas pour gagner une guerre ou créer une paix durable, rien de tout ça. Son travail consistait à rabattre les choses de sorte qu’une opération contre l’Iran puisse être organisée depuis l’Irak”.

Q. Mais qui n’a jamais démarré…

R. “Sans blague, et Bush était enragé. C’était la seule raison pour laquelle il a été mis en fonction, en premier lieu, tant que l’Iran a survécu, il a été un échec, peu importe ce qui s’est passé aux États-Unis.”

Q. Ne savaient-ils pas que la guerre avec l’Iran aurait fait grimper le prix du pétrole à 300 $ le baril et s’effondrer l’économie Américaine ?

R. “Il n’y a jamais eu de séances d’information à ce sujet, comme il n’y a jamais eu de séances d’information sur la stabilisation de l’Irak. Personne ne s’en souciait, personne ne le remarquait et ça n’a jamais été discuté. Tout concernait vraiment l’Iran, les ordres venaient et les gens faisaient ce qu’on leur disait comme de bons petits soldats”.

Q. Les ordres ? D’où ?

R. “Tout ça, toutes les questions de politique étrangère, venaient de l’AIPAC, ils dirigeaient tout dans l’administration Bush. Ce fut le point d’ensemble de celle-ci. On ne nous a jamais dit pourquoi nous devions détruire l’Iran, seulement qu’il fallait le faire. Personne n’a jamais demandé pourquoi. Personne n’a jamais cru que l’Iran avait un programme nucléaire crédible et, finalement, nous étions tous convaincus qu’ils n’en auraient jamais. Il n’a jamais été question de savoir si l’Iran était une menace ou non. Il n’a jamais été question de motivation de quelque sorte que ce soit. C’étaient des ordres, purement et simplement, l’administration, qui entrerait en fonction en 2001 serait chargée de détruire l’Iran, chargée par l’AIPAC qui contrôle toutes les positions clés dans l’administration”.

Q. Y avait-il des discussions sur le Liban et la menace du Hezbollah?

R. “Il n’y avait vraiment pas de discussions du tout, seulement la planification sur la façon de suivre la politique, jamais sur ce que devrait être la politique ou sur ce qui était bon ou mauvais. Il n’y a jamais eu une discussion à propos des Etats-Unis, ce qui était bon pour l’Amérique ou mauvais pour l’Amérique. Les gens étaient généralement oublieux de l’existence d’une Amérique. ”

Traduction Nicole pour :

http://www.veteranstoday.com/2010/12/05/gordon-duff-aipac-ordered-bush-to-attack-iran/

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