FRENCH Psychopathes deviennent le pouvoir

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Psychopathes deviennent le pouvoir

Première partie

L’étude de psychopathie nous donne-t-elle un éclairage sur le fait que tant de meurtriers à grande échelle aient pu accéder à des postes de gouvernants du monde ?

Les psychopathes : des prédateurs sociaux impitoyables, manipulateurs et qui se fraient un chemin dans la vie, laissant deriière eux des cœurs brisés, des attentes broyées et des bourses vidées. Egoïstement ils se servent et agissent à leur guise, totalement dépourvus qu’ils sont de conscience et de sentiments pour autrui. On trouve des psychopathes dans toute l’échelle de la société. Il y a une chance sérieuse que vous rencontriez un de ces monstres humains, douleur et humiliation à la clé. Par malheur, ils sont particulièrement fréquents parmi les politiciens de haut niveau et le sommet de la haute société. Leur importance en histoire est un champ d’étude bien particulier.

par John de Nugent

Rédacteur associé

The Barnes Review

Janvier/février 2007

Qu’est-ce qu’un psychopathe ? Sont-ils habituellement en prison – ou la plupart d’entre eux évoluent-ils parmi nous, ayant pris le dessus dans la société ? Sont-ils un pour un million, ou quatre pour cent ? Et que dire de certaines grosses têtes – ces psychopathes dynamiques et doués qui finissent rarement en prison ? Quels sont parmi eux les plus connus, les plus prospères, tant d’aujourd’hui que d’hier ?

Le recherche sur le sujet, inquiétante mais aussi éclairante, des 15 dernières années, a démontré que la psychopathie totale ou partielle est étonnamment répandue – un Américain sur 25 et bien plus encore dans les postes élevés.. Les traits essentiels du psychopathe : il (en général il s’agit d’hommes) est foncièrement auto-centré, matois, menteur, manipulateur, impitoyable, sadique, concentré et parfois maladivement courageux.

Voici une liste d’identifiants pour la psychopathie, compilées à partir de plusieurs sources sérieuses. Si un individu présente au moins quatre des items suivants de façon très prononcée, il y a pour lui motifs de préoccupation. Bien des gens présentent quelques-uns de ces traits, mais peu en ont l’entière caractéristique. Les voici :

  1. Charme verbeux et superficiel ;
  2. Sens exacerbé de sa propre valeur ; narcissisme ; se voyant le centre de l’univers ; « personne n’est un être humain à part moi-même » ;
  3. Arrivisme forcené, sans perte d’énergie à respecter les autres en dehors de ceux qu’il considère comme points d’appui ;
  4. Aucun tabou moral ni inhibition quant aux méthodes pour avancer et arriver à ses fins ;
  5. Besoin permanent de stimulation, d’action, de nouvelles méthodes pour éviter l’ennui ;
  6. Le mensonge considéré comme un art raffiné et source de fierté ;
  7. Ciblage et manipulation des individus crédules ;
  8. Séduction de gens qu’ils n’aiment pas pour s’en faire aimer ;
  9. Habileté à simuler des émotions feintes, et même l’amour , la sincérité, le regret ;
  10. Bon travail et bonnes actions seulement pour son propre avancement ;
  11. Etre impitoyable et insensible à quoi que ce soit ;
  12. Jouissance prise à la rupture froide de relations ;
  13. « Amener d’autres gens à composition » vécu comme expérience unique ;
  14. Désir de vengeance associée au mépris ;
  15. Jouissance de mettre à la porte ou de ruiner des personnes. Aux USA des firmes à haute rentabilité supprime des postes de bons employés de façon à augmenter la valeur de l’action, il y a même des tueurs professionnels qui parcourent le pays pour dégraisser des équipes et les mettre personnellement à la porte ;
  16. Mauvais traitements et vraie torture d’êtres vivants ;
  17. Humiliation de personnes physiquement, verbalement, sur le plan émotif, psychologique ou sexuel ;
  18. Plaisir à dénigrer ses propres enfants, son conjoint ;
  19. Dureté ; manque de cœur ou de compassion ;
  20. Sentiments superficiels, ou absents, à l’égard des autres, même conjoints enfants et amis ;
  21. Incapacité à éprouver du remords ou d’entreprendre une repentance intérieure ;
  22. Regrets seulement si attrapé, gêné ou puni ;
  23. Incompréhension de la colère des autres blessés par lui-même ;
  24. Sous-estimation de sa propre colère ;
  25. Absence de responsabilité de ses actes ;
  26. Vision parasitaire du monde : on vit d’escroquerie et non de travail sérieux ;
  27. Mépris pour qui « joue le jeu » ;
  28. Comportement criminel dans son talent, son énergie, son innovation ;
  29. Courage guerrier au-dessus de la moyenne ;
  30. Jouer de la sympathie des autres. On peut y ajouter – du point de vue purement subjectif et non-scientifique de bien des gens – ce regard éteint dans les yeux du psychopathe, c’est son côté glacé. D’autres évoquent à propos de tels yeux « une sensation de vide ».

Il est instructif de tester cett hypothèse subjective en observant de telles personnes célèbres, sur de simples photos mais aussi dans des films animés ou à la télévision. Y décèle-t-on une vie chaude et expressive dans ces yeux, ou simplement un regard neutre et sans âme, comme chez un grand insecte ou un reptile ?

Pour beaucoup l’histoire de Don Juan évoque l’image du « latin lover » ; il était en fait un brutal psychopathe, au caractère simulateur, comme le montre l’auteur dramatique espagnol Tirso de Molina dans la pièce Le séducteur de Séville.

Le tableau ci-dessous « la Statue de Pierre », de l’artiste russe Ilya Repin (1844-1930), évoque le légende espagnole de Don Juan. Don Juan, personnage sans cœur et immoral, d’ascendance noble, tua dans un duel le Commandeur de Seville. On érigea une statue de pierre sur sa tombe. Don Juan rencontra Donna Anna, la veuve du commandeur, près de la tombe de celui-ci et la séduisit. La statue remua alors la tête. Défiant la statue, Don Juan l’invita à un banquet. L’invitation fut acceptée ; le commandeur de pierre vint au banquet et écrasa Don Juan. La popularité et la longévité de cette légende atteste du sentiment populaire vis-à-vis de psychopathes rusés et brutaux.


Des psychopathes haut placés

En dépit des fortes différences de cultures et des populations réparties sur la planète, la plupart des citoyens identifient leur propre caste politicienne en des mots identiques de colère , de mépris et de désaffection. Et même plus, une immense majorité les tient pour incorrigibles. Mais pourquoi donc ? D’où sort donc cette « race à part » ?

Cette anomalie a été la plus frappante dans le contexte de la culture et des valeurs du Japon. En matière de relations personnelles, les Japonais sont parmi les plus fiables, honnêtes et respectueuses des nations du Monde, dans le droit fil des traditions samouraï. Pourtant leur façon de rendre compte de la conduite de leurs leaders politiques ne sonne pas du tout japonais. Après des heures d’observation de ces mêmes reproches dans toutes les parties du monde, il semble bien que les politiciens, en particulier, viennent d’un autre monde, un monde très tordu.

Le film universellement apprécié que fut Le dernier roi d’Ecosse nous conte l’histoire d’une certain Nicholas Garrigan, jeune médecin écossais venu soigner le peuple d’Ouganda, et qui se fait aspirer par le style de vie du psychopathe idi Amin, très chatrismatique, qui régna sur le pays et le ruina, de 1971 à 1979. Voilà donc le jeune écossais qui rencontre « une autorité » charmante et maégalomane. C’est la seule différence entre Idi Amin et des politiciens américains, japonais ou indiens. Idi Amin n’était pas entravé par quelques contrôles ou hésitations que ce soit, et pouvait donc donner libre cours aux fantasmes de sa vraie nature.

Amnesty International estime que le président ougandais a tué 500  de ses propres concitoyens, les jetant même aux crocodiles. Il se surnomma lui-même : « Son Excellence, président à Vie, Maréchal Saint Docteur Idi Amin, VC, DSO, MC, Seigneur des Animaux de la Terre et des Poissons de la Mer, Conquérant de l’Empire britannique en Afrique en général et de l’Ouganda en particulier ». A Idi Amin il ajouta « dada » un surnom hérité de son temps de service dans l’armée coloniale britannique au Kenya. Chaque fois qu’il avait été surpris à emmener une femme sous sa tente, il avait prétendu que c’était seulement sa sœur (« dada », en swahili).

Pourquoi les Pères fondateurs ont-ils introduit des contrôles et des équilibres dans la Constitution américaine, de façon à ralentir à l’évidence le gouvernement dans ses réformes pour des années ou des dizaines d’années, y compris les plus urgentes ? Y avait-il chez eux comme la conviction que tous les hommes sont mauvais ou plutôt qu’une minorité arriviste d’entre eux étaient psychopathes et assoiffés de pouvoir ? Avaient-ils perçus des traits méchants présents chez tous, mais diaboliques chez certains ?

D’où viennent-ils donc, ces gens apparemment nés menteurs, égoïstes forcenés, terroristes et manipulateurs ?

L’un trahit la France, l’autre l’Allemagne. Les parents de la Merkel quittèrent Hambourg en l’Allemagne occidentale en pleine guerre froide (dans les années Cinquante) pour émigrer VERS l’Allemagne communiste. Elle devint par la suite une leader de la “Libre Jeunesse allemande” marxiste…..avant de devenir le chouchou de Helmut Kohl, qui invita 200 000 Juifs russes d’immigrer an Allemagne.


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