FRENCH Reynouard: “Ma détermination est intacte, ma sérénité aussi”

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Ma détermination est intacte, ma sérénité aussi

Cet entretien a été accordé à Rivarol par Vincent Reynouard le 23.XI.2022 depuis la prison d’Édimbourg.

*** JdN

C’est ce dont je parlais dans ma récente vidéo avec Jim Rizoli — Reynouard a un pouvoir spirituel.

My video salute to the French hero Reynouard with Jim Rizoli

Je peux vraiment comparer Vincent avec d’autres révisionnistes majeurs que j’ai personnellement connus, Leuchter étant le pire du lot, bien sûr, et Marguie serait peut-être encore en vie aujourd’hui s’il n’avait pas volé ces 20 000 $ qu’elle aurait pu utiliser pour aller dans une clinique privée contre le cancer.

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Leuchter a fait semblant de faire face à l’itinérance pour obtenir un prêt de 20 000 $ de Marguie, qu’il n’a jamais tenté de rembourser ni même tenté de s’excuser de l’avoir trompée alors qu’elle combattait le cancer qui lui a finalement coûté la vie (et des années de ma vie également). )

J’ai connu Willis Carto, le grand bailleur de fonds du révisionnisme et de l’IHR ; Thiès Christophersen ; Marc Weber; David Irving; Fred Leuchter; Ernst Zündel; Ingrid Rimland; Germar Rudolf; et Vincent Reynouard.

Et moi et Margi avons connu aussi en France Hervé Ryssen, le superbe écrivain antisémite aux 12 livres…..un mec super sympa, un gentleman, courageux, idéaliste et honorable, mais peut-être un quasi-athée/agnostique/sceptique/ laïc/pas intéressé?….

Il a failli craquer en dix mois de prison. Son désespoir était total.

Je l’ai vu, ce désespoir, chez un autre révisionniste aussi.

Mais un Vincent Reynouard, profondément croyant en Dieu, qu’il appelle naguère la « Providence » (tout comme Hitler), peut encaisser les coups et rester serein.

Dieu EST avec nous — si nous sommes avec Lui !

***

 

 

Rivarol: Le 10 novembre, vous avez été appréhendé par la police dans la petite maison où vous viviez dans la clandestinité, en pleine campagne écossaise. Depuis, vous êtes incarcéré à la prison d’Édimbourg. Comment allez-vous ?

Vicent Reynouard: Avant de répondre, je tiens à souligner que mon arrestation apporte un démenti éclatant à deux genres de discours souvent entendus :
1. Nos adversaires présentent les révisionnistes comme une poignée d’illuminés qui nieraient des réalités historiques évidentes ou mille fois démontrées ;
2. Au sein de la droite nationale, beaucoup soutiennent que le combat révisionniste est dénué de toute utilité (quand il n’est pas jugé contre-productif), au motif que le peuple se soucierait avant tout de l’avenir, pas du passé.
Si ces discours étaient vrais, alors un Vincent Reynouard n’intéresserait personne, excepté son public présenté comme squelettique. Les autorités et les adversaires le laisseraient donc « délirer » dans son coin. Or, j’ai été appréhendé parce qu’en juin 2021, la France a lancé un mandat d’arrêt contre moi. Motif : je dois purger une peine d’un an de prison pour une vidéo révisionniste diffusée sur YouTube en… 2013 ! Depuis, ma chaîne a été fermée et la vidéo a disparu des grandes plateformes de partage d’Internet. J’ajoute que le 10 novembre dernier, le procureur écossais s’est opposé à ma remise en liberté provisoire au motif que la police britannique avait « mis en œuvre des moyens importants pour [me] localiser ». J’ai donc été arrêté pour une vidéo d’une trentaine de minutes, totalement oubliée ou inconnue, diffusée voilà neuf ans ! À qui me fera-t-on croire que le révisionnisme n’aurait aucune importance ?

R.: On vous répondra que votre arrestation est due à votre activisme, qui n’a pas fléchi, bien au contraire.

V.R.: Cela ne change rien. Mes adversaires ont agi pour que je sois chassé de YouTube, Facebook, VK, Vimeo, etc. Ils ont fait bloquer en France mon blogue et mon site shoarnaque.org. Ils ont fait fermer mon compte Patreon et Buymeacoffe qui servait à recevoir des dons. Ils ont empêché que nos clients puissent régler leur commande par carte bancaire ou par PayPal. Bref, ils nous ont bâillonnés et quasiment asphyxiés financièrement. Seul un public très restreint, composé de gens très convaincus, me suit désormais. Autrement dit : je parle dans les catacombes d’Internet devant une toute petite assemblée de fidèles à la cause révisionniste. Mais c’était encore trop. Il fallait me faire appréhender pour me faire taire. Mon chuchotement — car il ne s’agissait plus que d’un chuchotement — était encore trop pour les gardiens de la Mémoire. Quel aveu !

R.: On vous objectera que cette petite assemblée à votre écoute compte des gens fragiles, susceptibles de commettre des actes « raciste ». Les juges qui vous ont lourdement condamné en 2015 ont invoqué ce motif.

V.R.: Je leur oppose les faits. En trente ans de militantisme, combien d’actes violents ont-ils pu m’être imputés ? Aucun ! Fin août 2020, un inconnu a écrit sur le mur d’entrée du Centre de la Mémoire d’Oradour : « À quand la vérité ? Reynouard a raison. » C’est le seul acte retentissant — parce qu’il a été médiatisé — qui peut m’être imputé. Toutefois, cette question — à quand la vérité — les effraie au plus haut point, car même à l’état d’écho lointain sorti des catacombes du Net, la vérité terrifie les menteurs inquiets. Voilà pourquoi je le répète : mon arrestation est un aveu venu de nos adversaires, un aveu flagrant de l’importance du révisionnisme.

R.: Revenons donc à votre détention. Gardez-vous le moral ?

V.R.: Mon moral est excellent. Il faut dire qu’après les prisons de Forest (à Bruxelles), Caen, Valenciennes et Fleury-Mérogis, je commence à être habitué. L’univers carcéral a ses réalités et ses règles. Si vous vous révoltez contre, alors vous vivrez l’enfer, un enfer que vous aurez vous-même créé. Si, en revanche, vous acceptez ces réalités et respectez ces règles, alors tout ira bien. Telle est mon expérience personnelle. Elle conforme le principe selon lequel votre existence dépend avant tout de vous. Certes, je ne conteste pas l’importance des éléments extérieurs ; mais en définitive, votre mental pèse davantage. Un adage enseigne : « ce n’est pas parce qu’un événement est grave qu’il vous fait souffrir ; c’est parce qu’il vous fait souffrir qu’il vous paraît grave. » Accueillez l’événement avec bienveillance et il perdra une grande partie de sa gravité. La prison est l’endroit idéal pour mettre en pratique cet enseignement.

R.: Êtes-vous seul en cellule ?

V.R.: Non, justement. Je la partage avec un Écossais de 43 ans, appréhendé pour trafic de cocaïne, en attente de son procès. Nous ne sommes pas du tout du même monde, mais je l’accepte et, surtout, j’évite de prendre une posture d’opposition systématique. Par exemple, Steeve (c’est son nom) regarde la télévision de 7 h 30 à 23 h. Toutefois, il a la délicatesse de régler le volume assez bas. De plus, il regarde de nombreux documentaires de type « réalité » : la vie d’une équipe de chercheurs en Australie, d’une famille partie vivre en Alaska, de pécheurs en haute mer, de restaurateurs de vieux véhicules retrouvés dans des granges ou des forêts… Parfois, c’est intéressant. J’interromps alors mes activités pour regarder avec lui. C’est ma façon de ne pas prendre une posture d’opposition systématique : je prends ce qu’il y a de bien à la télévision. Le reste du temps, je me concentre sur mes activités. J’ajoute que Steeve est très propre, non seulement sur lui, mais aussi pour la cellule qu’il nettoie tous les deux jours. Par conséquent, la cohabitation se passe bien. Nous mettons nos affaires en commun pour que personne ne manque de rien.

R.: Comment est votre cellule ?

V.R.: Semblable à toutes les cellules que j’ai connues. 15 à 18 mètres carrés, des murs peints couleur crème (avec des graffitis), une grande fenêtre que l’on peut ouvrir partiellement pour aérer, une douzaine d’étagères réparties en trois endroits, deux lits superposés (le matelas est en mousse, d’épaisseur adéquate, recouvert d’un drap et d’une couette avec housse), et un coin « salle de bain » d’environ trois mètres carrés. Séparé de la cellule par une cloison munie d’une porte, on y trouve les toilettes et un lavabo avec eau chaude et eau froide. L’intimité y est bien assurée. En attendant ma lampe de bureau, j’écris dans un coin de la salle de bain afin de ne pas déranger le sommeil de mon codétenu.

R.: Parlez-vous aux gardiens ?

V.R.: Ils sont tous très gentils. Certains sont même aimables. Ils nous appellent par nos prénoms, ce qui contribue à établir une certaine camaraderie. Tous font en sorte de répondre à nos demandes et, ainsi, de rendre notre détention plus facile.

R.: La nourriture est-elle bonne et suffisante ?

V.R.: Elle est très bonne. Le matin, un détenu apporte dans la cellule le petit déjeuner. Chaque prisonnier reçoit une boule de pain d’environ 200 grammes, 150 grammes de céréales (riz croustillant « Rice Krispies » ou flocon de maïs « Corn Flakes »), une portion de confiture et un demi-litre de lait demi-écrémé. Le vendredi matin, nous recevons un petit sac en papier rempli de sachets de thé, de sucre et de lait en poudre. C’est pour la semaine. J’ajoute que chaque cellule est équipée d’une bouilloire pour nous préparer des boissons chaudes. Trois menus sont proposés pour le repas de midi, trois menus pour le repas du soir. On les choisit la veille, lors de la sortie du matin, auprès d’un gardien qui vient dans le hall de l’étage. Je choisis toujours le menu n° 3, c’est-à-dire le végétarien, et le dessert n° 2, le fruit. Le menu végétarien comprend bien souvent une grosse pomme de terre au four et une soupe. Je mélange les deux et j’obtiens un repas succulent. Seul problème : les rations sont juste suffisantes.

R.: Comment se passent les journées ?

V.R.: L’emploi du temps est le suivant. 7 h 15 : deux gardiens passent dans les cellules pour l’appel du matin ; 7 h 45 : petit déjeuner ; 9 h-10 h : sortie dans le hall de l’étage ; midi : repas ; 14 h-15 h : sortie dans le hall ; 15 h-16 h : promenade dans la cour ; 16 h 30 : repas du soir ; 19 h : appel du soir par deux gardiens. Les deux sorties et la promenade ne sont pas obligatoires : vous pouvez rester dans votre cellule. Pour ma part, je sors le matin et l’après-midi dans le hall.

R.: Qu’y faites-vous ?

V.R.: On peut y faire beaucoup de choses. Déjà, rencontrer les autres détenus, soit dans le hall, soit dans leur cellule, et discuter devant une tasse de thé ou de café. Pour ceux qui veulent une collation chaude, quatre fours à micro-ondes sont mis à disposition dans le hall. On y trouve aussi six tables avec chaises, soit pour lire le journal, soit pour joueur aux dominos, soit pour converser ; une table de ping-pong et un très beau billard. À chaque étage, des gens y jouent : certains sont très forts. De mon côté, je profite de la sortie pour aller à la bibliothèque de l’étage. Elle comporte 300 livres, la quasi-totalité en anglais : des bibliographies, des récits et des romans principalement. Quelques ouvrages religieux (chrétiens et musulmans) et quelques livres de sociologie. J’y vais pour les feuilleter, car aucun ne m’intéresse suffisamment pour le lire en entier. Puis je me rends aux douches. La salle comporte quatre cabines individuelles. La porte laisse apparaître vos pieds, votre torse et votre tête. On ne peut pas régler la température de l’eau, mais elle est juste correcte. Sachant que le matin, les douches sont très peu fréquentées, j’y reste quinze minutes environ. J’en profite pour laver mes sous-vêtements qui sécheront sur le chauffage de la cellule. Cette douche du matin est un vrai plaisir.

R.: Y a-t-il beaucoup de gens de couleur en prison ?

V.R.: Là où je suis, non. Sur les 40 détenus (20 cellules de deux), on compte un Noir et deux Asiatiques (un Vietnamien et un Birman). J’avais remarqué que l’Écosse n’était pas une terre d’immigration. La prison semble le confirmer.

R.: Avez-vous sympathisé avec des prisonniers ?

V.R.: Oui, malgré la barrière de la langue, ou plus exactement la barrière de l’accent. Les Écossais parlent un anglais local avec un tel accent qu’à mes oreilles, c’est quasiment une autre langue. Cependant, j’ai sympathisé avec un Bulgare, un Roumain et un Polonais, eux aussi sous le coup d’une demande d’extradition.

R.: Les détenus savent-ils pourquoi vous êtes en prison ?

V.R.: Oui, car j’ai fait l’objet d’articles dans la presse britannique, y compris dans The Sun que les prisonniers peuvent lire chaque jour. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les gens sont venus me voir, certains par simple curiosité, d’autres pour me demander ce que j’écrivais sur l’Holocauste. Je leur ai résumé le révisionnisme. Ils ont écouté attentivement, sans paraître ni révoltés ni incrédules. Je ne prétends pas les avoir convaincus, mais ils sont intéressés : on m’a demandé mon dernier livre, car certains savaient — j’ignore comment — que mon livre sur Oradour allait paraître. J’ai promis de le leur montrer, si on m’autorise à le recevoir.

R.: Parlons de l’avenir. Pensez-vous être extradé vers la France ?

V.R.: Au départ, j’en étais persuadé. Mais mon avocat commis d’office a souligné que dans la loi écossaise, un argument fort joue en ma faveur : je n’ai commis aucun délit ici et au Royaume-Uni, le révisionnisme — pour lequel la France demande mon extradition — n’est pas considéré comme un délit. Ici, vous pouvez contester la réalité de l’Holocauste. Par conséquent, et d’après le droit écossais, mon extradition vers la France n’est nullement obligatoire ; peut-être même serait-elle illégale. Voilà pourquoi mon avocat commis d’office a transmis mon dossier à un autre avocat, spécialisé dans les affaires d’extradition. Une audience préliminaire se tiendra le 8 décembre devant la juridiction compétente. L’audience qui réglera mon sort a été fixée au 23 février 2023.

R.: C’est une bonne nouvelle, mais en matière de révisionnisme, Robert Faurisson soulignait qu’il n’y a « ni foi ni loi ». On peut donc imaginer que malgré les textes, les autorités écossaises ne vous livrent à la France.

V.R.: Naturellement, et j’y suis préparé mentalement depuis toujours. Quand je suis sorti de prison en 2011, après avoir purgé une peine d’un an pour révisionnisme, je n’ai pas cessé mon militantisme. Avec les vidéos, je suis même passé à la vitesse supérieure en m’adressant aux jeunes générations. En 2013, mes adversaires m’ont poursuivi pour une vidéo révisionniste qui dénonçait l’embrigadement de la jeunesse. À mes yeux, ce n’est pas fortuit. Ces poursuites ont abouti à ma condamnation, en février 2015, à deux ans de prison ferme. C’était deux fois supérieur à la peine maximale prévue par la loi. Certes, je savais qu’en Appel, cette peine serait réduite à un an, mais j’avais compris que désormais, les autorités françaises feraient tout pour me jeter en prion et l’y maintenaient le plus longtemps possible, sachant que j’étais un irréductible. D’où ma fuite en Angleterre, où la Providence m’offrait une petite maison près de Londres. Jusqu’en 2021, j’ai bénéficié d’une tranquillité relative : la France me condamnait (j’en suis à 29 mois de prison ferme), mais les autorités britanniques restaient inactives. Je savais toutefois que ce répit était temporaire. En octobre 2021, j’ai échappé de justesse à une arrestation. J’ai alors tout perdu : mon logement, mes affaires personnelles et mes cours particuliers. J’ai uniquement songé à sauver mon ordinateur et mes archives sur Oradour, parce que je voulais achever mon nouveau livre qui reste l’œuvre de ma vie (je suis le seul révisionniste d’Oradour). Après quelques péripéties, j’ai trouvé une chambre en Écosse, que j’ai louée sous un faux nom. Je n’avais alors rien : j’étais un clandestin sans sécurité sociale ni statut légal. Bref, je savais que la prochaine étape serait l’arrestation ou la mort. Je me suis donc hâté de finir mon nouveau livre sur Oradour. Parallèlement, j’ai entrepris de synthétiser mes travaux sur l’Holocauste. À mes yeux, c’était moins important parce que sur ce sujet, l’humanité dispose des travaux de Carlo Mattogno, Jürgen Graf, Germar Rudolf, Arthur Butz, Thomas Kues et Robert Faurisson, qui font autorité. Pour ma part, je ne suis qu’un diffuseur dans le monde francophone… J’ai été arrêté seulement quelques jours après avoir apporté les dernières corrections au livre sur Oradour. J’y vois un message de la Providence qui me disait : « Maintenant que tu as fini l’œuvre de ta vie, il faut en assurer la publicité et clarifier la situation pour la suite. » Moi en prison, c’est une excellente publicité pour mon ouvrage ! Voilà pourquoi je ne suis nullement désespéré. Au contraire, je nourris de nombreux projets, y compris si je reste en prison.

R.: Quels sont ces projets ?

V.R.: Pour me détendre en prison, je résous des problèmes de mathématiques que je me pose. Cela me permet de réviser des notions et de les approfondir pour pouvoir mieux les expliquer aux élèves : mon expérience m’a montré que plus on approfondit une notion, plus on la maîtrise et plus on peut l’exposer clairement (selon les mots de Bossuet). J’ai par exemple trouvé une démonstration très simple et très visuelle du théorème de Pythagore avec un carré et quatre triangles rectangles. Je mets également au point une méthode d’apprentissage des fractions, notions ardues pour de nombreux élèves, simplement parce qu’on n’insiste pas assez sur la nature profonde d’une fraction. Je m’intéresse enfin au calcul intégral, afin de le rendre accessible aux adolescents. J’aimerais exposer tout cela dans un manuel didactique pour les élèves. Si je reste en prison, je trouverai le temps. Je me suis en outre remis au dessin. Mon objectif est de m’améliorer pour, finalement, créer deux bandes dessinées révisionnistes ! L’une sur Oradour, l’autre sur Auschwitz. Ce projet me prendrait au moins deux ans, le temps d’apprendre à créer des dessins dynamiques et de bâtir les scénarii.

R.: Vous avez également parlé d’écrire vos mémoires.

V.R.: Oui, et j’ai commencé. J’ai déjà écrit vingt pages. Je souhaite raconter comment ma vie m’a préparé au militantisme révisionniste. Mon objectif n’est donc pas — ou pas seulement — d’exposer les arguments révisionnistes qui m’ont convaincu, mais d’expliquer comment la Providence m’a formé pour devenir un combattant révisionniste résolu, toujours présent en première ligne. Mes mémoires permettront de comprendre pourquoi j’ai foi et confiance en la Providence, aujourd’hui plus que jamais. Vive le révisionnisme, et merci à tous !

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